Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

dimanche 28 avril 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Entrons dans les sentiments qui furent ceux de Jésus à la veille de sa passion. Il pense à ses disciples. Comment vont-ils lui rester fidèles ? Comment vont-ils pouvoir remplir leur mission ? La réponse de Jésus ne lui vient pas avec des mots, mais par une image que nous pouvons contempler ; l'image de la vigne. De même que la sève de la vigne irrigue les grappes de raisin, de même portons-nous du fruit quand nous sommes enracinés dans le Christ.
 

Evangile selon Jean 15, 1-8

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève ; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage. Mais vous, déjà vous voici purifiés grâce à la parole que je vous ai dite. Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui-même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche. Les sarments secs, on les ramasse, on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voulez, et cela se réalisera pour vous. Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit et que vous soyez pour moi des disciples. » 

*******************************
 

Voir les commentaires

dimanche 21 avril 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Levons les yeux vers Jésus. Il se présente à nous comme un pasteur. Mais ce n'est pas un pasteur comme les autres. Il connaît chacune de ses brebis par son nom. Chacune est d'un grand prix à ses yeux au point qu'il donne sa vie pour elles. Un lien de confiance absolue unit chaque brebis à son berger. Quant à nous, grande est notre gratitude : si nous suivons le Christ, rien ne peut nous arriver !

Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, 

Evangile selon saint Jean 10, 11-18

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :

voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » 

**************************************
 

Voir les commentaires

dimanche 14 avril 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Le Christ est vivant !
Tel est le témoignage que les disciples d'Emmaüs portent aux apôtres. Tel est le témoignage qu'il nous arrive de recevoir de ceux qui nous entourent. Ce qui permet aux apôtres de devenir témoins à leur tour ? C'est d'abord la paix et la joie que Jésus leur apporte. Quand il leur apparaît, il efface toute peur. C'est aussi la relecture des Écritures que Jésus leur propose, à la lumière de sa résurrection.
De même nous est-il donné d'être des témoins.

Evangile selon Saint Luc 24, 35-48

En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds.
Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” »
Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem.
À vous d’en être les témoins. » 

*************************************************
 

Voir les commentaires

Dimanche de la divine Miséricorde

Publié le par Paroisse de la Nativité

Regardons les disciples. Témoins que Jésus est ressuscité, ils sont encore tout remplis de joie. Et cette joie, ils ont à cœur de la communiquer à Thomas, qui n'était pas là. Mais lui est incrédule. Il y a comme un décalage : la joie des premiers disciples se heurte à un mur d'incompréhension. Et c'est ce qui est étonnant. Il les connaît pourtant bien ses compagnons de route ! Pourquoi ne leur fait-il pas confiance ? Sans doute la nouvelle est-elle tellement énorme qu'il ne peut se résoudre à y croire. C'est le type d'homme qui a besoin de tout vérifier, de tout maîtriser.
 

Jean 20, 19-31

C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

 

*********************************************
7 avril 2024

​​​​​​​
 

Voir les commentaires

Dimanche de Pâques

Publié le par Paroisse de la Nativité

Regardons-les, ces trois femmes qui se rendent au tombeau dès le lever du soleil ; Marie-Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé. Elles ne peuvent se résoudre à croire que tout s'est écroulé avec la mort de celui qu'elles aimaient. La preuve, une force les pousse à se rendre de grand matin au tombeau dès le lever du soleil. Et ce sont elles qui ont la primeur de la joie de la Résurrection. Accueillons la foi de ces femmes comme un exemple pour nous. Comme elles, ne laissons jamais s'éteindre la petite flamme de l'espérance.
 

Marc 16, 1-7
 

Le sabbat terminé, Marie Madeleine, Marie, mère de Jacques, et Salomé achetèrent des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus. De grand matin, le premier jour de la semaine, elles se rendent au tombeau dès le lever du soleil. Elles se disaient entre elles : « Qui nous roulera la pierre pour dégager l’entrée du tombeau ? » Levant les yeux, elles s’aperçoivent qu’on a roulé la pierre, qui était pourtant très grande. En entrant dans le tombeau, elles virent, assis à droite, un jeune homme vêtu de blanc. Elles furent saisies de frayeur. Mais il leur dit : « Ne soyez pas effrayées ! Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il est ressuscité : il n’est pas ici. Voici l’endroit où on l’avait déposé.
Et maintenant, allez dire à ses disciples et à Pierre :
“Il vous précède en Galilée.
Là vous le verrez, comme il vous l’a dit.”

**********************************»

dimanche 31 mars 2024   

 

Voir les commentaires

dimanche 24 mars 2024 - Dimanche des Rameaux

Publié le par Paroisse de la Nativité

Jésus se présente comme un roi doux et humble de cœur. C'est notre roi, contemplons-le ! Il n'a rien à voir avec les puissants de ce monde, si souvent autoritaires et imbus d'eux-mêmes. Regardons-le : il ne chevauche pas un fier destrier, c'est sur un âne qu'il est monté ! Et encore, nous dit-on, sur un petit âne. A la suite du prophète Zacharie qui disait : « Ton roi est humble et monté sur un âne », la foule des habitants de Jérusalem reconnaît intuitivement son roi. Reconnaissons-le à notre tour, lui qui incarne si bien la béatitude des doux, ceux qui reçoivent la terre en héritage.
 

Marc 11, 1-10

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent.
Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire.
Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus. Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux !

*************************************************
 

Voir les commentaires

- dimanche 17 mars 2024 -

Publié le par Paroisse de la Nativité

L'heure est grave. Jésus marche vers sa Passion et vers sa mort sur la Croix. Entrons dans les sentiments qui furent les siens face à cette perspective d'autant plus terrible qu'il y a consenti et a résolu de ne pas s'y soustraire. Cette heure est aussi celle où Dieu le Père va le faire participer à sa gloire. Adorons la majesté du Roi-serviteur qui donne sa vie pour nous. Adorons la splendeur de celui qui révèle la lumière et fait advenir la vérité.

Evangile selon Saint Jean 12, 20-33
 

En ce temps-là, il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque. Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée, et lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare : « L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Qui aime sa vie la perd ; qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle. Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est bouleversée. Que vais-je dire ? “Père, sauve-moi de cette heure” ? – Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre. D’autres disaient : « C’est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous. Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

********************************************************
 

 

Voir les commentaires

dimanche 10 mars 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Dieu envoie son Fils pour nous sauver. Au cœur du carême, par des images de la Bible ou des symboles, c'est ce que l'évangile de ce dimanche vient nous révéler. De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert pour sauver son peuple, contemplons Jésus, élevé sur la Croix. Et en ce temps de conversion, sachons accueillir la lumière et rejeter les ténèbres.

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »


4ème dimanche du Carême 

***************************************************
 

Voir les commentaires

- dimanche 3 mars 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Jésus a eu de nombreuses raisons d'être indigné. Mais que des marchands s'installent dans le Temple, il n'a jamais pu s'y faire. Qu'on puisse faire son petit commerce avec Dieu pour s'assurer de ses bonnes faveurs, c'est quelque chose qui le dépasse ! Alors, non seulement il ne se prive pas de le dire mais, de façon énergique, il joint le geste à la parole. Comment ne pas le comprendre ?


Evangile selon saint Jean 2, 13-25

Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem. Dans le Temple, il trouva installés les marchands de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs. Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : « Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce. » Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent : « Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? » Jésus leur répondit : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. » Les Juifs lui répliquèrent : « Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! » Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu’il accomplissait. Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ; lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme. 


3ème dimanche du Carême

                               *****************************************

 

Voir les commentaires

dimanche 25 février 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

- Accueillons l'évangile de la Transfiguration et réjouissons-nous ! Le Seigneur est proche, il est tout proche. Il descend du ciel pour nouer un dialogue avec nous et nous annoncer cette bonne nouvelle :
« Voici mon Fils bien-aimé, écoutez-le ».
A nous de prêter l'oreille à la parole de Jésus et d'être attentifs à sa présence dans nos vies. Si nous enracinons notre foi en lui, si nous mettons en lui notre confiance, rien ne pourra nous ébranler.


2ème dimanche du Carême

Evangile selon saint Marc 9, 2-10

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux. Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille. Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus : « Rabbi, il est bon que nous soyons ici ! Dressons donc trois tentes : une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » De fait, Pierre ne savait que dire, tant leur frayeur était grande. Survint une nuée qui les couvrit de son ombre, et de la nuée une voix se fit entendre : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » Soudain, regardant tout autour, ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne, et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. Et ils restèrent fermement attachés à cette parole, tout en se demandant entre eux ce que voulait dire : « ressusciter d’entre les morts ». 

*********************************
 

Voir les commentaires

dimanche 18 février 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité


Nous entrons dans le carême comme en un temps privilégié qui nous conduit à la joie de Pâques. Mettons nos pas dans ceux de Jésus. Au jour de son baptême, il entend son Père lui dire : « Tu es mon Fils bien-aimé, en toi, je trouve toute ma joie » et aussitôt, l'Esprit le pousse au désert. Éprouvons à notre tour l'amour de prédilection que le Seigneur nous porte et laissons-nous conduire au désert. Peut-être y trouverons-nous, comme Jésus, des bêtes sauvages. Mais n'ayons pas peur, le Seigneur ne manquera pas de nous envoyer ses anges.

 

Évangile selon saint Marc 1, 12-15
 

En ce temps-là, Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »


**************************

Voir les commentaires

dimanche 11 février 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Jésus guérit un lépreux. Prenons exemple sur lui : il est animé d'une foi vibrante et au fond de lui-même, il sait que Jésus peut le guérir. Tout son être l'exprime quand il supplie Jésus et tombe à ses genoux. Regardons Jésus. Il n'hésite pas à s'affranchir des coutumes juives qui assimilent la lèpre et les lépreux à une impureté dont il faut se préserver. Jésus agit par compassion. La seule chose qui compte pour lui, c'est l'homme ou la femme qu'il a en face de lui.

 

Évangile selon saint Marc 1, 40-45

 

En ce temps-là, un lépreux vint auprès de Jésus ; il le supplia et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. »
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. 

6ème dimanche du temps ordinaire
 

 

Voir les commentaires

dimanche 4 février 2024 -

Publié le par Paroisse de la Nativité

En quelques mots, saint Marc raconte la guérison de la belle-mère de Pierre. Mais cela suffit à nous faire percevoir avec quelle puissance Jésus vient transformer nos vies. On l'imagine bien au début, la belle-mère de Pierre, désolée de ne pouvoir rien faire pour qui que ce soit parce qu'elle est couchée. Et puis, on la voit, reprenant sa vie au service des autres, rayonnante et debout.
 

5ème dimanche du temps ordinaire

Evangile selon saint Marc 1,29-39.

 

En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm, Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean, dans la maison de Simon et d’André. Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre. Aussitôt, on parla à Jésus de la malade. Jésus s’approcha, la saisit par la main et la fit lever. La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil, on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal ou possédés par des démons. La ville entière se pressait à la porte. Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies, et il expulsa beaucoup de démons ; il empêchait les démons de parler, parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube. Il sortit et se rendit dans un endroit désert, et là il priait. Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche. Ils le trouvent et lui disent : « Tout le monde te cherche. » Jésus leur dit : « Allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile ; car c’est pour cela que je suis sorti. » Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues, et expulsant les démons. 

***************************************************

Voir les commentaires

dimanche 28 janvier 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité


Ce n'est pas pour rien que saint Marc présente la guérison d'un homme tourmenté par un esprit mauvais comme le premier miracle de Jésus. Avant tout, le Père envoie Jésus pour guérir et sauver tous les hommes. Mettons-nous à la place de ceux que Jésus libère de ce qui les retient captifs, hier et aujourd'hui. Quel émerveillement ils éprouvent, quelle joie, quel soulagement !

4ème dimanche du temps ordinaire

Evangile selon saint Marc 1, 21-28

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée. 

**************************************

Voir les commentaires

dimanche 21 janvier 2024 -

Publié le par Paroisse de la Nativité

- 3ème dimanche du temps ordinaire -

Un regard et un appel de Jésus ont suffi pour que Simon et André le suivent et que Jacques et Jean fassent de même. Nous pouvons méditer sur la façon bien à lui dont Jésus regarde et appelle. Il discerne au premier coup d'œil et ne choisit pas les premiers venus. Il les appelle par leur nom. Il accorde beaucoup d'importance à chacun et les laisse libres de répondre à son appel.
 


Après l’arrestation de Jean le Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite. 

*************************************
 

Voir les commentaires

dimanche 14 janvier 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

2ème dimanche du temps ordinaire - 
_- Il y a de quoi s'émerveiller à la lecture de l'appel des premiers disciples. En effet, contemplons Jésus : comme lors de chaque rencontre, il pose son regard sur ses futurs apôtres. L'autorité qui émane de lui, il la met au service des autres. Il les écoute et les fait grandir en les laissant entièrement libres.

 


En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. 

********************************************

Voir les commentaires

dimanche 7 janvier 2024

Publié le par Paroisse de la Nativité

Épiphanie du Seigneur

En ce début d'année, laissons-nous guider par les mages. Comme eux, Seigneur, nous te cherchons. Nous avons un tel désir de te connaître. Garde-fous d'avoir un cœur fermé comme celui d'Hérode, uniquement préoccupé de préserver ce qu'il a et ce qu'il sait. Ouvre-nous à la façon dont tu te rends présent aujourd'hui dans nos vies et dans notre monde.


Matthieu 2, 1-12

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. 

**********************************************
 

Voir les commentaires

dimanche 31 décembre 2023

Publié le par Paroisse de la Nativité

La Sainte Famille.

Luc 2, 22-40
 

Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

******************************************

Voir les commentaires

Noël

Publié le par Paroisse de la Nativité

- Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,1-18. -
 

- Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes ; la lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ; son nom était Jean.
Il est venu comme témoin, pour rendre témoignage à la Lumière, afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière, mais il était là pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde. Il était dans le monde, et le monde était venu par lui à l’existence, mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu, eux qui croient en son nom. Ils ne sont pas nés du sang, ni d’une volonté charnelle, ni d’une volonté d’homme : ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous, et nous avons vu sa gloire, la gloire qu’il tient de son Père comme Fils unique, plein de grâce et de vérité.
Jean le Baptiste lui rend témoignage en proclamant : 
« C’est de lui que j’ai dit : Celui qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. »
Tous nous avons eu part à sa plénitude, nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ; le Fils unique, lui qui est Dieu, lui qui est dans le sein du Père, c’est lui qui l’a fait connaître.

*********************************************

Voir les commentaires

dimanche 24 décembre 2023 -

Publié le par Paroisse de la Nativité

- 4ème dimanche de l'Avent -


- En acceptant de devenir la mère de Jésus, Marie dit « oui » à la demande de Dieu faite par l'ange. Comment ne pas exulter de joie avec elle :  une jeune femme  devient « l'aurore du salut » ! Comment ne pas rendre grâce à Dieu : pour habiter chez nous, il veut compter sur nous !

Evangile selon Saint Luc 1, 26-38

En ce temps-là, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, à une jeune fille vierge, accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie.
L’ange entra chez elle et dit : « Je te salue, Comblée-de-grâce, le Seigneur est avec toi. »
À cette parole, elle fut toute bouleversée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.
L’ange lui dit alors : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin. »
Marie dit à l’ange : « Comment cela va-t-il se faire, puisque je ne connais pas d’homme ? »
L’ange lui répondit : « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ; c’est pourquoi celui qui va naître sera saint, il sera appelé Fils de Dieu. Or voici que, dans sa vieillesse, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait la femme stérile. Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.

Illustration ; Georges Artemoff (1892-1965), L’Annonciation, vers 1942

************************************

  

 

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 > >>