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002 - Annonces paroissiales

Publié le par Paroisse de la Nativité

Paroisse Saint André - Chauffailles 

ANNONCES : 

Tous les dimanches : 

Messe à 10h30 église paroissiale de Chauffailles. 

(9 h dans les villages - voir calendrier en bas de page)

Permanence pour toutes vos demandes : chaque jeudi

ATTENTION - Nouveau : 16 h 00 à 18 h 00 - Durant les vacances scolaires

15 h 00 à 18 h 00 - Tout le reste de l'année

Tous les vendredis - Salle Paroissiale  :

10 h 00 - Messe suivie de la permanence de confessions.

Chaque dernier vendredi du mois - Église :

10 h 30 - après la messe - Chapelet pour les âmes du Purgatoire
(Notre Dame de Montligeon)

(prière pour les défunts et tous ceux qui sont décédés au cours du mois -
leurs noms sont cités)

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Vendredi 3 mai

10h00 - Messe - Salle Nicolas Lambert

Dimanche 5 mai  - 6ème dimanche de Pâques

9h00 - Messe à Mussy

10h30 - Messe - Église de Chauffailles

Lundi 6 mai

11h00- Messe - Salle Nicolas Lambert

Jeudi 9 mai - Ascension

9h00 - Messe à Tancon

10h30 - Messe - Église de Chauffailles

Vendredi 10 mai

10h00 - Messe - Salle Nicolas Lambert

Dimanche 12 mai - 7ème dimanche de Pâques

9h00 - Messe à Chassigny

10h30 - Messe - Église de Chauffailles

 

ATTENTION - IMPORTANT 

La messe de 10 h 30 du  DIMANCHE 19 MAI

DIMANCHE DE LA PENTECÔTE

sera célébrée à l'église de SAINT IGNY DE ROCHE

 

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L'Amicale des Amis de Lourdes vous informe :

Pèlerinage en juillet : du 8 au 13 juillet 2024

Inscriptions à  Chauffailles 

mardi 30 avril  de 14h30 à 16h30 - Salle Nicolas Lambert

vendredi 3 mai de 10 h à 12 h  - Salle Reine Antier

Camp des jeunes : du 6 au 16 juillet 2024

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Calendrier général des messes de mars 2024 à juillet 2024

Calendrier général des messes de mars 2024 à juillet 2024

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Information : nouvelle plateforme chrétienne

pour Découvrir Dieu et approfondir sa foi

https://theostream.com

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003. Méditation

Publié le par Paroisse de la Nativité

Être émondé

 

Nous sommes dans le grand discours entre la Cène et la Passion. Jésus laisse aux siens son héritage. Il est question de vigne, de fruit, d’être purifié. Ce qui émonde, ce qui taille, c’est la parole du Christ, reçue. Sa parole s’est glissée dans toutes les Écritures pour en être l’accomplissement. Pour y demeurer, sans doute faut-il la fréquenter, dans toute son épaisseur. Et cette parole se diffracte dans toute parole humaine authentique, qu’il convient d’écouter, attentivement, en sa profondeur, y compris et surtout lorsqu’elle se fait plainte, appel à l’aide.

Demeurer dans la parole et laisser la parole demeurer en nous.

Mais comment faire ? Jésus laisse une petite indication : Demandez ! La prière la plus ordinaire, celle qui nous vient le plus simplement, c’est la prière de demande. Parfois, elle peut s’apparenter à la pensée magique mais Jésus ne refuse pas cela. Il l’oriente et nous propose de mettre nos mots dans ses mots, nos pas dans ses pas, en apprenant à prier pour les autres. Au chapitre 17, un peu plus loin, lorsqu’il prie son Père, c’est bien pour les siens, pour nous, qu’il prie : « C’est pour eux que je prie, […] sanctifie-les par la vérité, ta parole est vérité. […] Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi. » (Jn 17, 9. 17.24). La façon dont notre parole est ajustée (ou pas) aux autres dit quelque chose de la souche d’où elle nait. Apprendre à prier, finalement, c’est peut-être apprendre à parler. 

Source dimanche dans la ville (voir page 004)

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012 - Calendrier des messes. ___________________________________

Publié le par Paroisse de la Nativité

Calendrier prévisionnel - Dimanches et fêtes - mars à juin 2024

 

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- 001- Notre Curé nous parle. -

Publié le par Paroisse de la Nativité


Printemps 2024

« La signification pastorale des bénédictions »


Nul n'est autosuffisant : plus nous progressons dans la vie, plus nous nous en rendons compte ! La vie nous pousse à nous ouvrir aux autres et à nous appuyer pas seulement sur nos propres forces. Nous faisons l'expérience que la vie grandit, se déploie et devient féconde dans l'échange fraternel fait d'accueils, de demandes, de dons, d'appuis mutuels... Plus profondément encore, il est des domaines où nous ne parvenons pas à avoir une vie entièrement bonne par nous-mêmes. Nous pouvons reconnaître ainsi les limites de notre humanité et l'aspiration à un Salut qui ne peut être reçu que du Tout-Autre.
Demander humblement la bénédiction de Dieu est alors un geste beau et grand, inscrit dans la foi et la piété du peuple de Dieu, et que valorise la Déclaration Fiducia supplicans* : « Lorsqu'on demande une bénédiction, il s'agit d'une demande d'aide adressée à Dieu, d'une prière pour pouvoir vivre mieux, d'une confiance en un Père qui peut nous aider à vivre mieux... Les personnes qui viennent spontanément demander une bénédiction manifestent par cette demande leur ouverture sincère à la transcendance, la confiance de leur cœur qui ne s'appuie pas uniquement sur leurs propres forces, leur besoin de Dieu et leur désir de sortir de l'étroitesse de ce monde refermé sur lui-même. » (n°21).
La tradition de l’Église reconnaît et valorise non seulement les actes liturgiques ritualisés au fil des siècles comme les sacrements, mais aussi ces gestes spontanés de foi et de piété, comme les démarches de bénédictions, portés par la foi simple du peuple de Dieu qui ouvre son cœur à Dieu. « Ces formes de bénédiction expriment une supplication à Dieu pour qu'il accorde les aides qui proviennent des impulsions de son Esprit afin que les relations humaines puissent mûrir et grandir dans la fidélité au message de l’Évangile, se libérer de leurs imperfections et de leurs fragilités et s'exprimer dans la dimension toujours plus grande de l'amour divin. » (n°31).
Les pasteurs sont encouragés à accueillir fraternellement, écouter, entendre le désir de bénédiction d'un frère ou d'une sœur en humanité et discerner avec cette personne l'attitude vraie, juste et non revendicative pour se tourner ensemble vers le Seigneur et lui demander sa bénédiction. Donner une bénédiction n'est pas valider une situation ni ratifier des actes, mais reconnaître la dignité de chacun et le confier à l'amour de Dieu. « On n'entend pas légitimer quoi que ce soit, mais seulement ouvrir sa vie à Dieu, lui demander son aide pour mieux vivre, et invoquer aussi l'Esprit Saint pour que les valeurs de l’Évangile soient vécues avec une plus grande fidélité. » (n°40).
L’Église est au service de l'amour infini de Dieu. « Dans son mystère d'amour, à travers le Christ, Dieu communique à son Église le pouvoir de bénir... La bénédiction exprime l'étreinte miséricordieuse de Dieu et la maternité de l’Église qui invite les fidèles à avoir les mêmes 
sentiments que Dieu envers leurs frères et sœurs. » (n°19). « Le Père nous aime. Et il ne nous reste que la joie de le bénir et la joie de lui rendre grâce, et d'apprendre de lui à ne pas maudire, mais à bénir. Ainsi, tous les frères et sœurs pourront sentir dans l’Église qu'ils sont toujours des pèlerins, toujours des mendiants, toujours aimés et, malgré tout, toujours bénis. » (n°45).

Père Bernard Sulpis, curé de la paroisse de la Nativité


* Déclaration Fiducia supplicans sur la signification pastorale des bénédictions, Dicastère pour la Doctrine de la foi, 18 décembre 2023.

LES TROIS SENS DE LA BÉNÉDICTION DANS LA BIBLE
Dès l'origine, Dieu bénit sa création. La bénédiction vient de Dieu, auteur de la vie, et de sa libre initiative. Sa finalité est la vie : permettre, garantir et favoriser la vie, sa fécondité et son développement harmonieux (Gn 1,22.28 ; 9,1). Cette bénédiction « descendante » de Dieu sur l'homme est invoquée : « Que le Seigneur te bénisse et te garde. Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu'il te prenne en grâce. Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu'il t'apporte la paix » (Nb 6,24-26).
La bénédiction « ascendante » montant vers Dieu est un acte de reconnaissance envers Dieu source de bénédiction. Elle équivaut à louer, célébrer, remercier Dieu pour sa miséricorde et sa fidélité, pour les merveilles qu'il a créées et tous ses dons : « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être » (Ps 103,1).
Les humains peuvent aussi s'adresser la bénédiction les uns aux autres. Melkisédek bénit Abraham (Gn 14,19), Rébecca est bénie par sa famille avant de devenir la femme d'Isaac (Gn 24,60) qui à son tour bénit son fils Jacob (Gn 27,27). Jacob bénit ses douze fils (Gn 49,28).
Dans la Bible, bénir n'a pas le sens du français courant de valider ou d'approuver. La bénédiction est un don gratuit et surabondant lié au projet de vie de Dieu pour l'humanité.                    Bernard Sulpice.

 

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Hiver 2024

Christ, lumière du monde

Les événements du monde nous interrogent et nous bousculent. Peut-on encore espérer ? Quelle lumière trouver pour aujourd'hui ? La guerre entre Israël et le Hamas et le massacre terroriste du 7 octobre nous sidèrent et nous interpellent. Les otages israéliens et les Gazaouis sous les bombes nous rejoignent en même temps. Nous essayons de comprendre, un peu... Un État a le devoir de protéger ses citoyens mais la terreur n'est pas la solution. Mensonge et violence engendrent la violence, nous le voyons à Gaza comme dans « l'opération spéciale » en Ukraine. Ne pouvons-nous pas entendre un appel à mieux prier le Prince de la paix et semer la vérité et la paix autour de nous, refuser tout antisémitisme et islamophobie et faire grandir les liens de fraternité et la compréhension réciproque ?
D'autres événements récents sont porteurs de fraternité et d'espérance pour le monde entier. Cet été, les Journées mondiales de la jeunesse ont rassemblé deux millions de jeunes des cinq continents, y compris de nations en conflit entre elles, et ces jeunes ont fait l'expérience de partager dans la joie recherche spirituelle, écoute mutuelle, prière et fraternité. C'est une expérience fondatrice pour eux et un témoignage d'espérance pour le monde.
Les troisièmes Rencontres de la Méditerranée ont réuni à Marseille des représentants des pays riverains de la Méditerranée qui osent affronter ensemble les grands défis socio-économiques, environnementaux, migratoires et géopolitiques auxquels cet espace est confronté tout en étant dépositaire de nombreuses ressources culturelles, religieuses et humaines. Le pape venu clôturer l'événement a envoyé un message exigeant aux fidèles, les invitant à se décentrer, à laisser de côté les « passions tristes » de la vieille Europe pour se tourner vers les plus pauvres.
Huit ans après l'encyclique Laudato Si', le pape François tire à nouveau la sonnette d'alarme devant l'urgence climatique en publiant l'exhortation apostolique Laudate Deum qui s'élève fermement contre les climato-sceptiques, met en avant l'espérance nécessaire face au changement climatique et exhorte les dirigeants à l'action avant qu'il ne soit trop tard. Il appelle à un changement culturel et attire l'attention sur les actions individuelles et l'importance des « petits gestes ». C'est un texte précieux à l'approche de la COP28.
Après la parole donnée à tout le peuple de Dieu et les rencontres nationales et continentales, la première Assemblée du synode des évêques sur l'avenir de l’Église s'est réunie en octobre. 70 membres sur les 364 n'étaient pas évêques mais avaient tout autant le droit de délibération et de vote. Cette assemblée adresse une Lettre au peuple de Dieu qui note : « Au fil des jours, nous avons entendu l'appel pressant à la conversion pastorale et missionnaire. Car la vocation de l’Église est d'annoncer l’Évangile non pas en se centrant sur elle-même, mais en se mettant au service de l'amour infini dont Dieu aime le monde… Pour progresser dans son discernement, l’Église a absolument besoin de se mettre à l'écoute de tous, en commençant par les plus pauvres... Le monde dans lequel nous vivons, et que nous sommes appelés à aimer et à servir, même dans ses contradictions, exige de l’Église le renforcement des synergies dans tous les domaines de sa mission. C'est précisément le chemin de la synodalité que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire. » Avant même des réformes à décider, c'est la manière de vivre en Église qui est à convertir et qui demande de vaincre des résistance d’abord en chacun de nous.
Ces lueurs d'espérance que nous venons de pointer peuvent être vues comme signes de la présence de Celui que nous contemplons dans l'humilité de la crèche. Il apporte douceur et force de la vérité et du don de soi. La lumière du monde, dont le monde a besoin, c'est Lui !

Père Bernard Sulpis
curé de la paroisse de la Nativité

L'Église, tissu de relations.


En ce dernier dimanche d'août, l'évangile du jour (Mt 16, 13-20) vient rejoindre notre réflexion sur « tisser du lien ». Les disciples de Jésus sont témoins des guérisons, des paraboles, des pains partagés et de la foule rassasiée... et le suivent dans la mission jusqu'à ce jour où Jésus leur demande qui il est pour les gens et pour eux. La première question est de l'ordre de l'information ou du « qu'en dira-t-on », elle n'apporte pas grand chose ; mais la seconde touche à la relation qui a grandi au fil des événements et des jours. Simon prend la parole et ose dire son lien personnel à Jésus : « Tu es le Christ. » Il parle en « tu » et non pas en « il », et Jésus lui répond de la même manière : « Tu es Pierre. » Comme chacun, Jésus et Pierre ont besoin du regard et de la parole de compagnons pour accueillir la place qui est la leur dans le dessein du Père. Chacun est révélé par l'autre.
Et Jésus prolonge sa déclaration à Pierre en jouant sur le mot et en précisant « sur cette pierre je bâtirai mon Église ». C'est là que le mot église entre dans le texte de Matthieu. L’Église est engendrée dans cette reconnaissance réciproque entre Jésus et Simon, qui se révèlent Christ et Pierre. L’Église s'origine dans cette relation, enveloppée dans d'autres relations, en particulier avec les autres disciples, compagnons de route, et avec le Père. Jésus le révèle aussitôt : « Ce n'est pas la chair et le sang (ton humanité) qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. » C'est habité par la présence du Père, dans une relation qui prend sa source dans le Dieu vivant, que Simon a pu percevoir ce dont il témoigne et qui le dépasse.
Puis Jésus s’appuie sur cette révélation pour annoncer pour la première fois sa montée à Jérusalem, sa passion et sa résurrection. C'est ainsi le tournant et le centre du récit de saint Matthieu (et de même dans le récit de saint Marc). Cela souligne l'importance de cet échange qui est une clé du récit et du chemin de Jésus avec ses disciples, et pourrait l'être pour nous et notre regard sur le Christ et son Église. L’Église est d'abord relation avec Dieu-Trinité et relation fraternelle entre tous les baptisés dans le Corps du Christ dont le Christ est la tête et nous les membres. Où en sommes-nous de ces relations ? Qu'essayons-nous de vivre ? De promouvoir ?
L'échange entre Jésus et Pierre conduit à une mission : « Je te donnerai les clés du royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. » Les clés sont celles du royaume des cieux ! Elles ouvrent les communications entre la terre et les cieux, pour lier et délier. Pierre aura à discerner ce qui appartient au Royaume et ce qui contredit l’Évangile. L'expression lier et délier signifie dans la Bible gérer des affaires, administrer. C'est une mission confiée à tous les disciples selon Mt 18,18. Après sa résurrection et son ascension, disparu aux yeux de ses disciples, tout en leur restant présent (« Je suis avec vous tous les jours » Mt 28, 20), Jésus leur confie la charge de poursuivre son œuvre : ce qu'ils accomplissent en son nom est reconnu dans les cieux. Jésus donne vie à une Église où tous sont appelés à se recevoir les uns des autres, à être confirmés dans leur chemin par les rencontres et les échanges, à participer à son œuvre.
Ainsi le pape François prend bien soin de ne pas être considéré comme l’Église à lui tout seul. Il se réfère souvent aux déclarations de ses frères évêques, et avant de les réunir en synodes, il commence par donner la parole à tout le peuple chrétien, ainsi sur la famille et, en ce moment, sur la manière synodale de vivre l’Église et de combattre le cléricalisme. Et nous ? Allons-nous répondre à la question de Jésus ? Participer à ce Corps vivant ? « Vous êtes le Corps du Christ et, chacun pour sa part, vous êtes membres de ce Corps. »

- Chers agriculteurs, , merci et bravo pour votre beau métier !

- Dans ce numéro de Regards et Dialogues tourné plus spécifiquement vers le monde agricole, je voudrais m'adresser à vous, agriculteurs, et vous exprimer ma reconnaissance et ma considération pour votre métier qui est un service du bien commun. En effet, c'est votre travail qui permet à l'humanité de se nourrir et de vivre. Mais aussi, par le soin des prés, des champs, des haies, des ruisseaux, des étangs, des sources... vous entretenez et façonnez notre environnement et nos paysages ! Et ici dans le Brionnais, nous avons la chance de contempler et d'habiter un bocage magnifique, fruit du travail de nombreuses générations de paysans.

Votre métier est aussi coopération à l’œuvre de Dieu, réponse à son invitation à collaborer à la tâche de la création : « Dieu les bénit et leur dit : Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-là... Je vous donne toutes les herbes portant semence... Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon. » (Genèse 1,28-31) Dieu dépose sa création entre les mains de l'homme pour faire fructifier la vie. En bénissant, il exprime sa pure bonté. Il invite ainsi à considérer la terre et la production, à travers votre travail, comme des dons de Dieu pour rassasier l'humanité. Belle vocation ! Grande responsabilité !

L'histoire humaine est marquée par des périodes de famine restées longtemps gravées dans les mémoires. Et encore aujourd'hui des pays souffrent de la faim ! Le XXe siècle a apporté, dans nos régions, un formidable développement et une sécurité alimentaire grâce aux progrès fantastiques de l'agronomie et de la technique et à l'adoption de nouvelles méthodes. On est même passé des pénuries aux quotas.
Mais on a aussi touché les limites du système productiviste avec ses implications que vous vivez : contraintes administratives, critères imposés, pressions bancaires, nécessité d'un lourd endettement, concurrence internationale, difficultés de transmission des exploitations... D'autre part, des crises récentes nous ont rappelé que la santé de la terre, des plantes, des animaux et de l'homme, tout est lié ! Comment tenir ensemble ces différentes dimensions et les priorités qui en découlent ? Notre société est en proie à des tensions autour de ces questions. Des incompréhensions peuvent susciter parfois des paroles et des jugements injustes et blessants à votre égard.

Je fais un souhait : se rencontrer et partager joies, fierté, difficultés, craintes, espoirs... pour se connaître et se comprendre mieux. Est-ce possible entre chrétiens ? Comme je le désirerais pour mieux porter chacun de vous dans mon cœur et ma prière !
Père Bernard Sulpis
Curé de la paroisse de la Nativité

N.B. Un rendez-vous se prépare pour le Charolais-Brionnais dimanche 10 septembre à Oyé.

Foi et fraternité.

La journée de formation proposée aux acteurs de la pastorale du deuil samedi 28 janvier a été une belle rencontre interreligieuse autour du thème : « La mort, quelle espérance ? ». La pastorale du deuil de notre diocèse voulait prendre en compte le fait que les assemblées qui se réunissent dans nos églises pour des funérailles sont aujourd'hui multiculturelles et pluri religieuses. Comment mieux accompagner et annoncer l'espérance chrétienne en ce lieu ? Chaque religion ou confession (bouddhisme, judaïsme, islam, confession orthodoxe, protestante, catholique) apportait son regard sur l'homme, la vie et la mort, sa liturgie, ses rites, ses symboles... J'ai été touché par la grande fraternité humaine qui se dégageait de ce partage et l'humilité bienveillante de chaque intervenant cherchant à dire vrai.

On vivait les mots du pape François au n°198 de Fratelli tutti : « Se rapprocher, s'exprimer, s'écouter, se regarder, se connaître, essayer de se comprendre, chercher des points de contact, tout cela se résume dans le verbe dialoguer. Pour nous rencontrer et nous entraider, nous avons besoin de dialoguer. Il est inutile de dire à quoi sert le dialogue. Il suffit d'imaginer ce que serait le monde sans ce dialogue patient de tant de personnes généreuses qui ont maintenu unies familles et communautés. Le dialogue persévérant et courageux ne fait pas la une comme les désaccords et les conflits, mais il aide discrètement le monde à mieux vivre, beaucoup plus que nous ne pouvons imaginer. »

Cette expérience et ces mots interpellent et prennent du poids dans le contexte mondial et national : l'invasion insensée de l'Ukraine, les menaces en d'autres régions du monde, les scandales révélés récemment d'hommes ayant eu grande autorité en certains milieux... l'état d'esprit qui veut cacher ou effacer de l'espace public tout signe ou réalité religieuse. Or la loi de 1905 assure l'impartialité de l’État mais aussi la liberté de conscience des citoyens, celle de croire et celle de ne pas croire, et va jusqu'à garantir la liberté de culte en prévoyant des aumôniers dans les armées, hôpitaux, prisons, pensionnats... Depuis quelques années, notre société est en débat passionné et clivant, provoqué par la peur de la radicalisation et des violences d'extrémistes religieux. Cette peur amène à la restriction de la libre expression des convictions dans l'espace public et au confinement des convictions religieuses dans la sphère du privé ou de l'intime.

Un colloque en novembre 2019 autour du thème « Où va la philosophie française ? » s'interroge sur le retour en visibilité des religions sur la scène publique et veut analyser les ressources symboliques et existentielles de l'expérience religieuse. En effet, au fur et à mesure que les connaissances progressent, de nouvelles énigmes ne cessent de croître, exigeant un élargissement du cadre de la réflexion. L'enjeu aujourd'hui n'est plus tant celui d'un dialogue entre foi et raison que d’affronter la crise de la rationalité, la crise du savoir et de la compréhension que nous avons de la réalité. Or les religions recèlent un langage symbolique et des ressources de sens dont la rationalité scientifique est dépourvue et qui sont essentiels à l'humanité. Le retour du religieux est le signe de ce qui manque à nos sociétés centrées sur la consommation, la performance et le spectacle.

Le langage de la foi comme celui de l'amour expriment des réalités qui ne peuvent être établies par des preuves. La foi et l'amour reposent sur la confiance sans laquelle aucune relation ne peut tenir. Il y a un saut de la foi qui n'est pas une faiblesse ni un savoir immature. La vraie foi comme le véritable amour sont des expériences humaines fondamentales. La foi chrétienne est confiance dans le Christ parce qu'il est pour nous le Vivant. Et elle recèle des sources de significations qui font vivre et agir. Pour les chrétiens, dans la liturgie, gestes et paroles sont porteurs d'une signification spirituelle et d'une énergie qui s'actualisent chaque fois que l'action liturgique se renouvelle, parce que le Ressuscité est présent et à l’œuvre parmi nous. Nous le vivons à chaque eucharistie et de manière solennelle à la Veillée pascale.

Père Bernard Sulpis

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Noël et les défis d'aujourd'hui

 

Noël et le passage de Dieu dans nos vies

Chaque année, je suis frappé de voir que Noël touche bien au-delà du cercle des chrétiens et même des croyants. Et je ne parle pas de l'utilisation commerciale ! Noël rejoint l'humanité en son cœur. Noël, c'est Dieu chez nous. Le Tout-Autre chez nous ! Et le Tout-Autre dans la fragilité, dans le plus vulnérable, un nouveau né, à la merci des hommes. Ce mystère de Noël vient nous bousculer dans nos habitudes et nos réflexes sociaux. Et ce n’est jamais facile d’accueillir l’altérité, de nous laisser déplacer. Pourtant cela est vital tant personnellement que communautairement.

 

Le défi de l'énergie

Nous sommes confrontés à une crise énergétique qui touche tout notre pays : les familles, les entreprises, les municipalités, les associations, les paroisses... Le coût de l'énergie a bondi. Dans notre paroisse, nous devons consentir à changer nos habitudes radicalement et pas seulement à chercher à réaliser quelques économies. Le conseil paroissial pour les affaires économiques propose quelques pistes : célébrer les messes de semaine dans la salle paroissiale jusqu’en mars, adopter une sobriété en chauffage, tempérer les églises avant les célébrations, faire plusieurs réunions à la suite dans la même salle, améliorer l’isolation de la salle paroissiale...

 

Un défi écologique et humain

Chercher une sobriété énergétique répond aussi et plus fondamentalement à un défi écologique. Il s’agit d’entendre « le cri de la terre et le cri des pauvres » selon l’appel du pape François. En effet, la consommation démesurée des énergies fossiles, principalement par les pays dits développés dont nous faisons partie, produit une grande quantité de gaz à effet de serre accentuant le réchauffement de la planète, le dérèglement climatique, la fonte des glaces et la montée des eaux submergeant certaines terres. Nous en subissons déjà un peu les conséquences par des événements climatiques plus violents, mais les plus pauvres de l’humanité sont bien plus exposés que nous et se trouvent ainsi les premières victimes du train de vie et des excès des plus riches. Nous pouvons prendre conscience que la recherche de sobriété est un geste de solidarité avec les populations les plus précaires de l’humanité.

 

Un défi social, fraternel et spirituel

Autour de nous, bien des familles vivent dans une précarité économique et doivent faire très attention pour boucler les fins de mois. L'augmentation des dépenses liées au chauffage risque de devenir pour elles un grave problème. Dans notre diocèse, beaucoup de communautés religieuses ont choisi de vivre la sobriété depuis longtemps et en toutes saisons. Nous pouvons les rejoindre dans leurs efforts et dans leur témoignage. Partager nos efforts de sobriété peut ainsi être un acte de communion fraternelle avec ceux et celles qui la subissent comme avec ceux et celles qui l'ont choisie dans leur recherche de Dieu. Ce peut même être un chemin spirituel où notre liberté peut se déployer, un appel à discerner ce qui est essentiel. Que devons-nous privilégier dans nos modes de vie ? Dans nos comportements ? Dans ce qui occupe nos esprits ? Dans notre vie spirituelle ? Une sobriété réfléchie et choisie peut être source de joie ! Elle peut devenir une opportunité fraternelle.

En ce temps de l'Avent, ce temps de l'attente de l'Avènement, je vous souhaite de tout cœur : Joyeuse sobriété fraternelle ! Joyeux Noël !

Père Bernard Sulpis

 Nota bene

Vous pourriez aussi engager un dialogue avec l’Équipe d'animation de la paroisse et moi-même à partir des questions suivantes. Ces pistes de réflexion vous paraissent-elles suffisantes ? Auriez-vous d'autres propositions de sobriété ? Quels gestes de solidarité concrets oserons-nous poser au sein de notre communauté paroissiale pour tendre la main aux plus démunis, aux plus isolés, pour vivre plus proches les uns des autres ?                B.S

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Semeurs de vie

Semer est un acte de confiance. Confiance dans la terre et confiance dans la semence. Le semeur se fie à la terre qu'il a préparée et à qui il confie sa semence, qu'il a choisie avec soin. Son geste comporte des risques qu'il assume sans naïveté mais avec réalisme. Il y a des aléas ! La parabole de l'évangile (Marc 4 ou Mathieu 13) les désigne de manière imagée : cailloux, épines, brûlure du soleil... Mais la confiance est plus forte !
Jésus est ce « semeur sorti pour semer » et « rapporter trente, soixante, cent pour un »... « Qui a des oreilles pour entendre, qu'il entende » cette confiance que Jésus voudrait partager ! Il en est de même dans nos vies, dans la vie du monde, dans la vie de l’Église. Allons-nous entendre et accueillir toute la confiance qui nous est faite ? De la part des uns et des autres ? De la part du Créateur qui nous confie cette terre ? De la part du Christ pour son Église et chacun de ses membres, chaque baptisé ? Allons-nous aussi oser donner notre confiance ?
Certes, les événements du monde (conflits, révélations...) nous bouleversent et nous poussent à la réticence. Les phénomènes climatiques violents, la sécheresse, les incendies de forêts... nous interrogent : allons-nous réagir ? Prendre vraiment nos responsabilités ? Que voulons-nous semer ? L’intérêt égoïste à court terme ? La vie pour tous ?
Des signes d’espérance
Je me réjouis de relever dans l'actualité, en plus des belles solidarités toujours présentes, quelques faits porteurs de semences d'espérance et de vie. Des jeunes sont rassemblés à Taizé sur le thème de la sauvegarde de la biodiversité. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, de passage à Taizé, a parlé de paix, de solidarité et surtout d'écologie, sans cacher son engagement chrétien et sa foi, qui la soutient : « Dieu est toujours près de moi. Quand je suis submergée par tous les problèmes, je me rappelle qu'on ne peut pas tomber hors des mains de Dieu. Cela me donne beaucoup de force... Un jour je devrais rendre des comptes. Cela façonne mes décisions.— Le monde nous a été confié. »
 
Après la première phase du synode, la parole donnée à tous, les évêques ont fait remonter à Rome les synthèses des échanges. Quelques espérances que j'ai relevées : que la synodalité devienne le style ordinaire de la vie de l’Église. Que les communautés apprennent à marcher au pas des plus petits et des plus pauvres. Que la diversité ou la complémentarité des missions, charismes et dons soit source de joie plutôt que de concurrence ou de jalousie.
Les réformes du pape François
Le pape François a créé vingt nouveaux cardinaux, en continuant à accentuer le profil très international et à choisir des hommes de terrain venus pour certains des plus lointaines périphéries. Les 29 et 30 août les cardinaux ont étudié la nouvelle constitution de la Curie romaine, qui élargit le rôle de la curie au service de l’Église et du monde, et pas seulement du pape. Elle acte la création d'un dicastère pour l'évangélisation placé en position prééminente et devenu plus important que celui de la doctrine de la foi. Elle ouvre aussi la possibilité pour des laïcs, hommes et femmes, d'exercer de hautes responsabilités à la curie, et limite les mandats des prêtres et religieux en poste au Vatican. Cela rejoint d'autres décisions de cet été : la nomination de trois femmes dans la commission chargée de choisir les évêques, une centralisation des investissements pour un meilleur contrôle, une réflexion sur les ministères laïcs... Tous ces changements révèlent bien la volonté du pape de réformer les structures de l’Église pour mieux les adapter au monde moderne, mais aussi pour les remettre à leur juste place, au service de la mission de l’Église, l'annonce de l’Évangile.
Les diverses propositions diocésaines signalées dans les annonces sont peut-être une goutte d'eau mais elles peuvent contribuer à cette semence de vie et d'espérance auprès des agriculteurs et des ruraux, des jeunes collégiens et lycéens, des personnes porteuses d'un handicap, des veufs et des veuves, des artisans de paix, d'humanité et de prière (nous ?)...
Et vous, qu'avez-vous envie de semer ?

Bernard Sulpis
curé de la paroisse de la Nativité

 

Notre moment présent

Au cours de cette année scolaire, nous avons été bousculés par plusieurs événements qui se sont succédé sans nous laisser de répit. Je me sens poussé à les relire pour essayer de prendre un peu de recul et de respiration.
La pandémie du virus ne nous a pas lâchés durant cette deuxième année malgré notre attente d’un retour à la normale. Nous pouvons espérer qu'elle s'atténue. L'humanité a ainsi touché sa solidarité et son génie, dans la fabrication de vaccins par exemple, mais aussi ses limites. Elle a été mise devant l'inanité du rêve ou de l'illusion de la toute-puissance qui habite le fond de l'homme et devant ses défis fraternel et écologique. Nous avons à écouter « la clameur de la terre et des pauvres » !
Le nouveau synode lancé par le pape François est venu comme une source attendue de renouvellement et d'espérance. Le pape François a été élu en 2013 dans cette perspective de renaissance, et il n'a cessé depuis de poser des jalons pour œuvrer patiemment mais résolument dans cette direction. Après les synodes sur l'amour humain, la jeunesse, l'Amazonie... il veut maintenant renouveler la manière même de chercher, réfléchir et travailler en Église : ensemble, tous à l'écoute de l'Esprit Saint, dans notre diversité et notre fraternité baptismale.
En France, la publication du rapport de la CIASE, demandé par les évêques de France, est venue brutalement mettre l’Église devant sa réalité et rejoindre les appels à la conversion lancés de manière répétée par le pape François, en particulier dans sa Lettre au Peuple de Dieu d'août 2019, dans laquelle il dénonçait fortement le cléricalisme qui traverse l'Église, cette manière faussée de concevoir l'autorité et les relations entre baptisés, avec toutes ses conséquences perverses.
L'invasion de l'Ukraine par l'armée du président Poutine vient aussi tout bousculer: en particulier l'Europe sur ses bases, mais aussi l’ensemble des relations internationales. Là encore nous sommes devant les défis de la toute-puissance et du chacun pour soi, ou de la fraternité et de la recherche du bien commun.
En tous ces lieux nous sommes ramenés, parfois brutalement, à notre réalité de créatures sur cette terre qui nous est confiée gracieusement par Dieu, et dont nous ne pouvons pas être les maîtres tout-puissants. Nous avons d'abord à nous recevoir de notre Créateur et, dans une attitude pleine de gratitude, à prendre conscience que nous ne sommes pas seuls, mais membres d'une humanité et même plus largement d'une multitude d'êtres créés avec qui nous sommes interdépendants et liés. C'est donc avec responsabilité, humilité et confiance que nous avons à relever les différents défis qui sont devant nous. C'est d'abord une conversion spirituelle à laquelle nous sommes appelés.

Bernard Sulpis
curé de la paroisse de la Nativité

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Synode: vous avez la parole

 

Le pape François a ouvert début octobre un «sur la synodalité». Qu'est-ce que cela? Pour qui? Pourquoi? Que faut-il comprendre?
«’Église est convoquée en Synode: un temps d'écoute, de dialogue et de discernement que l’Église tout entière doit mener au cours de ces deux années afin de mieux répondre à sa mission d'annoncer la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ au monde entier. C'est un événement important de l’Église locale et universelle, un événement qui concerne tous les chrétiens, fidèles laïcs, clercs et personnes consacrées.»

Pourquoi?
Le but est de donner la parole largement au Peuple de Dieu, et plus seulement aux évêques et aux cardinaux, quant à l'avenir de l’Église. À la suite de ses propos contre le «cléricalisme», le pape François veut mobiliser l’Église tout entière, de la plus petite des paroisses jusqu'au Vatican, pour repenser l'organisation et la vie au sein de l’Église.
Quels en sont les enjeux? Pourquoi s'y intéresser? Que peut-on en attendre? Pour le pape François qui a lancé cette initiative, c'est de manifester que l'on ne peut changer les structures de manière efficace sans transformer la manière de les vivre et de les habiter. Il ne faut pas construire une autre Église, il faut construire une Église différente. Une Église ouverte à la nouveauté que Dieu veut lui suggérer: voilà le défi. C'est participer à une mutation de l’Église pour qu'elle soit mieux au service d'une fraternité évangélique.
Comment?
Il s'agit de s'écouter et de dialoguer sur un sujet qui concerne toute l’Église, en espérant que cette expérience elle-même suscite un changement de comportement qui accompagne un changement de structure. La synodalité, en somme, c'est réapprendre à travailler ensemble et à se parler. Il s'agit de donner la parole à tous les baptisés, y compris ceux qui n'ont pas l'habitude de participer aux structures et aux débats d'Église. L'enjeu est de faire une place à la petite voix, à la voix marginale, parce que l'histoire de l'Église et la Bible nous apprennent qu'elle peut être prophétique, que ce n'est pas forcément la masse qui a raison. Dieu n'a pas choisi le monde de la grandeur et de la puissance, mais celui de la vulnérabilité et de la petitesse. Noël nous le rappelle. Comment rejoindre les baptisés dans des situations marginales, fragiles, vulnérables? Qu'il puisse se nouer des contacts parmi eux est important. Peut-être est-ce l'occasion de relancer des contacts qui se sont un peu éteints, ou de réinviter des équipes qui ont déjà participé à des démarches. Ce peut être fécond et dynamique.
Nous sommes donc dans l'étape de la parole donnée à tous. L'important c'est d'oser se rencontrer à quelques uns, d'échanger (avec l'aide ou pas des pistes ci-jointes page suivante) et si possible de faire remonter quelques fruits de l'échange, par écrit d'ici Pâques. La paroisse pourra transmettre au diocèse puis à Rome. N'hésitez pas à multiplier les petits groupes. 
 Puisse chaque baptisé prendre toute sa place dans ce synode, au service d'une Église «érente»! Bonnes rencontres!


Bernard Sulpis, curé de la paroisse de la Nativité

 

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Quel An nouveau ?

 

De quoi l’avenir sera-t-il fait ?

Le dérèglement climatique se fait sentir à travers des phénomènes climatiques plus violents et fréquents. Pour espérer un avenir vivable, il nous faut limiter l'augmentation moyenne de la température et donc réduire les émissions de CO2. Pour cela, les dirigeants du monde entier sont acculés ensemble à des décisions urgentes et radicales dont: sortir des énergies fossiles, mettre fin à l'exploitation des réserves de pétrole et de gaz, stopper la déforestation. Nos dirigeants ont de graves responsabilités mais chacun de nous, à notre échelle, avons aussi notre part et devons agir dans les actes quotidiens, en cherchant en particulier une «été heureuse».

Notre responsabilité écologique

Le surgissement de la pandémie n'est pas un hasard. Les atteintes à la biodiversité sont une cause importante, avec une responsabilité humaine. On peut louer les solidarités déployées face au fléau, mais aussi déplorer les inégalités criantes entre les pays selon leurs moyens. Nous devons entendre en même temps «clameur de la terre et la clameur des pauvres», les pauvres étant les premières victimes des conséquences de la pandémie ou des dérèglements climatiques. La sauvegarde de notre «commune» est l'affaire de tous et ne se fera qu’ensemble. Notre foi nous presse à rendre compte devant Dieu de notre attitude et de nos engagements.

L’Église de France bousculée

Dans notre Église aussi il y a des dérèglements, et le pape François en particulier dans sa Lettre au peuple de Dieu d’août 2018 dénonçait les abus de divers sortes (abus de pouvoir, de conscience, sexuels) et une culture imprégnée de cléricalisme, héritage de l'histoire, conduisant parfois à un exercice pervers de l'autorité et à ces abus. Les évêques de France ont jugé important de lancer une grande opération vérité en confiant à Jean-Marc Sauvé le soin de constituer une commission indépendante pour enquêter sur 70d’abus. Ils avaient demandé, dans leur cahier des charges, de recenser et d’analyser les abus depuis 1950, d’évaluer les décisions et mesures prises depuis l'an 2000, enfin de proposer des recommandations. Le résultat est rude et exigeant, il bouscule et fait mal par son ampleur. Il renvoie l’Église à sa responsabilité et à l'attente très forte à son égard étant donné son rôle spirituel.

Quelques jours après la publication de ce rapport, le pape François lançait le synode «une Église synodale», démarche en rapport avec beaucoup des dérives repérées. Le synode nous appelle à redécouvrir le visage et la forme d'une Église où chacun a quelque chose à apprendre, chacun à l'écoute des autres (peuple des fidèles, collège épiscopal, évêque de Rome) et tous à l'écoute de l'Esprit Saint et de la Parole de Dieu. Une Église en marche ensemble, dans la diversité des baptisés et l'unité d'une même foi au Christ ressuscité. Nécessité donc de dialoguer au sein de l’Église peuple de Dieu, mais aussi de se mettre à l'écoute d'un monde fracturé, en souffrance.

Cheminer ensemble

Le synode pose la question de fond: Comment se réalise aujourd'hui, à différents niveaux, ce «ensemble» qui permet à l’Église d'annoncer l’Évangile, et quels pas de plus l'Esprit nous invite-t-il à poser pour grandir comme Église synodale? Partageons ces questions autour de nous...

Avec Laudato Si, Fratelli tutti ou le synode actuel, nous avons les moyens de réfléchir ensemble en profondeur et d'apporter notre part à une régénération de l'Église et de notre monde. Souhaitons-nous être des spectateurs et commentateurs blasés ou des membres vivants de l'Église et de la société? La réponse est en chacun, en dialogue avec le Seigneur et avec nos frères et sœurs en Jésus-Christ.

 

Bernard Sulpis, curé de la paroisse de la Nativité

Décembre 2021

Bénévolat – en Église

Appelés et envoyés.

             Des chrétiens font du bénévolat. Par exemple ils visitent de leur propre initiative des personnes dans le besoin ou ils participent à une œuvre caritative. Ils le font par générosité et don de soi, habités et animés par leur foi chrétienne, et même ils s’engagent explicitement au nom de leur foi et du Christ.
Beaucoup font ce bénévolat par générosité et don de soi certes mais aussi appelés et envoyés au service non pas du curé, mais avec lui au service de l’Église, de la communauté, de la paroisse ou plutôt des paroissiens et de tous. Voici par exemple quelques services :
Balayer, fleurir, entretenir, ouvrir et fermer l’église chaque jour, mettre le chauffage, préparer les offices, mettre en place, ranger... Assurer quelques services de couture ou de bricolage.
Assurer des permanences, accueillir, renseigner, inscrire, préparer les registres, remplir des tâches de secrétariat ou de comptabilité.
Accueillir des parents et préparer au baptême, permettre une rencontre entre chrétiens où se vit quelque chose de l’Église, et pas seulement une « prestation » religieuse.
Accueillir des fiancés, susciter une rencontre en vérité, les aider à approfondir leur engagement de vie et sa dimension sociale et ecclésiale.
Accueillir les familles en deuil, vivre la compassion fraternelle, préparer la célébration, aider à son déroulement, soutenir par sa présence et sa prière.
Préparer la liturgie, la prière universelle, et ce faisant se rencontrer entre chrétiens, s'aider à comprendre et à accueillir les lectures bibliques du dimanche et à vivre sa vie chrétienne.
Aider la communauté paroissiale à prier et célébrer dans la beauté en mettant ses dons au service de tous et du Seigneur, en animant les chants ou en accompagnant musicalement.
Donner de son temps et partager sa foi auprès des enfants ou des jeunes dans la catéchèse, l'aumônerie ou l'éveil à la foi.
Donner de son temps et sa générosité, témoigner l'amour du Christ en visitant à domicile au nom de la paroisse des personnes âgées, malades ou isolées (Service évangélique des malades) ou en faisant partie de l'équipe d'aumônerie mandatée pour visiter les personnes en Ehpad, ou en servant la charité comme chrétiens dans l'équipe du secours catholique. Se donner dans l'écriture, la gestion, la distribution de notre journal paroissial… Etc.
Voilà quelques engagements au service de tous que l'on peut faire non seulement par générosité et don de soi, mais en étant appelé et envoyé par un responsable ou par le curé lui-même, ou reconnu par lui. Ainsi ce service n'est pas un simple volontariat de sa propre initiative, mais devient un acte d’Église, un service non seulement pour l’Église mais au nom de l’Église. On devient en quelque sorte apôtre, messager du Christ et de son Église, « disciple missionnaire », membre actif du Corps du Christ, mettant en œuvre la mission reçue au baptême.
Je souhaite de tout cœur que vous puissiez vivre à cette hauteur ou à cette profondeur votre générosité et vos engagements de baptisés. Et ceux ou celles qui entendraient un appel ou un désir à servir un peu plus, n'hésitez pas à en faire part à votre curé ! Que nous puissions ensemble discerner et trouver des réponses.
Fraternellement vôtre ensemble à la suite du Christ.
                                                                                  Père Bernard Sulpis

Foi et fraternité

En ce temps où notre société est marquée par beaucoup de craintes et de peurs, d'amalgames et de confusions, en particulier vis-à-vis de la dimension religieuse, je vous offre ces quelques lignes du pape François, dans Tous Frères, qui peuvent apporter ouverture et paix.

Bernard Sulpis, curé de la paroisse

 

 

274. À la faveur de notre expérience de foi et de la sagesse accumulée au cours des siècles, en apprenant aussi de nos nombreuses faiblesses et chutes, nous savons, nous croyants des religions différentes, que rendre Dieu présent est un bien pour nos sociétés. Chercher Dieu d’un cœur sincère, à condition de ne pas l’utiliser à nos intérêts idéologiques ou d’ordre pratique, nous aide à nous reconnaître comme des compagnons de route, vraiment frères. Nous croyons que lorsqu’au nom d’une idéologie, on veut expulser Dieu de la société, on finit par adorer des idoles, et bien vite aussi l’homme s’égare lui-même, sa dignité est piétinée, ses droits violés. Vous savez bien à quelles brutalités peut conduire la privation de la liberté de conscience et de la liberté religieuse, et comment à partir de ces blessures se forme une humanité radicalement appauvrie, parce que privée d’espérance et de référence à des idéaux.

275. Il faut reconnaître que parmi les causes les plus importantes de la crise du monde moderne se trouvent une conscience humaine anesthésiée et l’éloignement des valeurs religieuses, ainsi que la prépondérance de l’individualisme et des philosophies matérialistes qui divinisent l’homme et mettent les valeurs mondaines et matérielles à la place des principes suprêmes et transcendants. Il est inadmissible que, dans le débat public, seuls les puissants et les hommes ou femmes de science aient droit à la parole. Il doit y avoir de la place pour la réflexion qui procède d’un arrière-plan religieux, recueillant des siècles d’expérience et de sagesse. Les textes religieux classiques peuvent offrir une signification pour toutes les époques, et ont une force de motivation mais de fait ils sont dépréciés par l’étroitesse d’esprit des rationalismes.

276. C’est pour cela que, même si l’Église respecte l’autonomie de la politique, elle ne limite pas pour autant sa mission au domaine du privé. Au contraire, elle ne peut ni ne doit […] rester à l’écart dans la construction d’un monde meilleur, ni cesser de réveiller les forces spirituelles qui fécondent toute la vie sociale. Les ministres religieux ne doivent certes pas faire de la politique partisane, qui revient aux laïcs, mais ils ne peuvent pas non plus renoncer à la dimension politique de l’existence qui implique une constante attention au bien commun et le souci du développement humain intégral. L’Église a un rôle public qui ne se borne pas à ses activités d’assistance ou d’éducation, mais qui favorise la promotion de l’homme et de la fraternité universelle.

277. L’Église valorise l’action de Dieu dans les autres religions et ne rejette rien de ce qui est vrai et saint dans ces religions. Elle considère avec un respect sincère ces manières d’agir et de vivre, ces règles et ces doctrines qui […] reflètent souvent un rayon de la vérité qui illumine tous les hommes. Mais nous, chrétiens, nous ne pouvons pas cacher que si la musique de l’Évangile cesse de vibrer dans nos entrailles, nous aurons perdu la joie qui jaillit de la compassion, la tendresse qui naît de la confiance, la capacité de la réconciliation qui trouve sa source dans le fait de se savoir toujours pardonnés et envoyés. [...] D’autres s’abreuvent à d’autres sources. Pour nous, cette source de dignité humaine et de fraternité se trouve dans l’Évangile de Jésus-Christ. C’est de là que surgit pour la pensée chrétienne et pour l’action de l’Église le primat donné à la relation, à la rencontre avec le mystère sacré de l’autre, à la communion universelle avec l’humanité tout entière comme vocation de tous.

 

Prière chrétienne œcuménique

Notre Dieu, Trinité d’amour, par la force communautaire de ton intimité divine fais couler en nous le fleuve de l’amour fraternel. Donne-nous cet amour qui se reflétait dans les gestes de Jésus dans sa famille de Nazareth et dans la première communauté chrétienne.

Accorde aux chrétiens que nous sommes de vivre l’Évangile et de pouvoir découvrir le Christ en tout être humain, pour le voir crucifié dans les angoisses des abandonnés et des oubliés de ce monde et ressuscité en tout frère qui se relève.

Viens, Esprit Saint, montre-nous ta beauté reflétée en tous les peuples de la terre, pour découvrir qu’ils sont tous importants, que tous sont nécessaires, qu’ils sont des visages différents de la même humanité que tu aimes. Amen !

 

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009 - Bulletin Paroissial

Publié le par Paroisse de la Nativité

 

Éditorial de Bernard Michel.

Chères fidèles lectrices et chers fidèles lecteurs,
Chaque trimestre, dans Regards et Dialogues, nous essayons de refléter ce qui se vit de positif dans la vie des hommes et des femmes de notre paroisse.
Animés autant que possible par l’Esprit Saint, nous cherchons des sujets où il est possible de discerner cet Esprit discrètement à l’œuvre. Nos articles se veulent porteurs d’espérance et de joie, tout en restant à l’écoute des préoccupations de chacun. Nous essayons de sortir de la morosité ambiante de l’actualité générale véhiculée par les médias.
Dans les onze numéros précédents, nous avons donné la parole à tous les maires du canton. Ils ont pu s’exprimer librement. Nous espérons que leur témoignage aura permis une meilleure connaissance des actions menées dans chaque commune.
Cette série est maintenant terminée, nous allons ouvrir une nouvelle rubrique avec les artisans qui ont des métiers, voire des passions, un peu différents ou plus rares. Et en alternance nous proposerons à des artistes, musiciens, chanteurs, comédiens, peintres, conteurs ou conteuses d’être mis en lumière pour leur créativité et leur originalité. Nous commençons dans ce numéro par l’artisanat, avec L’Atelier du Bouif.
Si vous avez connaissance de ces artisans ou de ces artistes discrets, réservés, méconnus, n’hésitez pas à nous le faire savoir, ce sera avec plaisir que nous les rencontrerons.
Le domaine associatif n’est pas laissé de côté pour autant ainsi qu’une page sur la rencontre avec un ou une jeune de chez nous. L’histoire locale d’autrefois soigneusement documentée et racontée par Vincent Alloing est toujours très attendue.
Évidemment cela va de soi, nous conservons toutes les rubriques concernant la paroisse, la catéchèse, le côté spirituel, la parole de notre curé et la vie d’une figure exemplaire par Geneviève.
Nous souhaitons également donner la parole à d’autres cultures et religions différentes dans l’esprit de Fratelli Tutti (Tous Frères), avec le respect de la dignité et de la liberté de chacun, sur le chemin de la fraternité et de la paix.
Je remercie Geneviève Le Hir à qui je confie toutes les interviews et qui assure la relecture, Bernard Berthier qui assure toute la mise en page du bulletin, Maurice Saulnier qui nous partage ses connaissances sur la culture chrétienne, Raymond Briday pour des informations, nos photographes Claude Kayian et Christine Bignon et le père Bernard Sulpis pour son soutien et sa confiance.
N’hésitez pas à faire de la publicité à Regards et Dialogues : tous peuvent y trouver quelque intérêt. Merci à toutes celles et ceux qui apportent leur contribution financière par une adhésion ou un don à la paroisse. Nous ne percevons aucune aide financière, nous sommes tous bénévoles, et c’est grâce à votre soutien que ce bulletin paroissial peut exister sans encarts publicitaires. Un bulletin paroissial qui ne serait pas soutenu par ses lecteurs peut disparaître. Un grand Merci !
Bernard Michel
au nom de l’équipe de rédaction

 

009 - Bulletin Paroissial

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036 -Interventions de Mgr. Rivière.

Publié le par Paroisse de la Nativité

 

Editorial du 2 février 2024

« L’HOMME EST UN APPRENTI »

              Chacun connaît ce propos d’Alfred de Musset sur l’apprentissage de la vie humaine passant par la souffrance : « nul ne se connaît tant qu’il n’a pas souffert. » Est-ce à dire que souffrir serait un bien nécessaire pour grandir en humanité ? Oh non, trois fois non !
              Pour autant, il n’est aucune expérience un peu sérieuse de la vie humaine, qui ne soit déchirée un jour ou l’autre par la souffrance d’un proche, et aussi par la sienne propre. Plutôt que de faire des considérations sur la souffrance, tenons-nous près des personnes souffrantes. Et cela, sans jugement, sans discours, sans condamnation des autres… Nous tenir au côté de l’homme ou de la femme qui souffre. Sans plus ! Le recevoir, la recevoir, dans sa brisure profonde que seul l’amour divin viendra consoler.
              L’évangile selon saint Marc, que nous lisons chaque dimanche du temps ordinaire cette année, confronte son lecteur, dès le début, au drame de la douleur humaine : celle de l’homme dont l’intelligence et le cœur sont emprisonnés par des esprits impurs, celle de la belle-mère de Simon en proie à la fièvre, celle des malades et des démoniaques, atteints de maux multiples qui sont amenés à Jésus par un peuple compatissant, celle d’un lépreux, d’un paralytique…
               Loin de nier le drame de la souffrance, l’évangile selon saint Marc nous fait regarder sans faux-fuyant Celui qui a clairement enseigné aux siens qui le suivaient : « le fils de l’homme doit beaucoup souffrir… » (Mc 8,31) Nous savons à quel point cette annonce a provoqué chez Pierre un sentiment naturel de refus. En effet, il n’est jamais facile d’accepter cela, surtout pour ceux qu’on aime. C’était tout à fait incompréhensible humainement de recevoir un Christ souffrant, totalement bafoué, rendu abominable à voir.
           Les lettres des catéchumènes adultes sont chacune très différentes, mais toutes sont marquées d’un saisissement d’amour, celui du Christ montrant le chemin, la vérité et la vie, au milieu de la nuit de la souffrance et du doute.
            La difficulté éprouvée d’habiter dans un monde tellement traversé par les malheurs et les grandes souffrances, loin de nous accabler, nous poussent à demeurer, sans agitation et sans discours, dans une confiance : « tu ne peux abandonner, Seigneur, le cœur qui se tourne vers Toi. 
               Le peuple de Dieu, qui entrera d’ici peu dans l’entrainement du Carême, connaitra la force du réconfort dans la souffrance. Il est un peuple dans lequel chacun peut compter sur l’autre, et dans lequel aucun membre souffrant, ni aucun membre joyeux ne l’est sans ce lien profond avec tous les autres : « nous sommes membres les uns des autres dans le Christ », affirme l’apôtre Paul.
+ Benoît RIVIÈRE


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NOUS VOICI CONVOQUÉS EN SYNODE

Le peuple de Dieu dans chacun de ses membres est convoqué par le Pape à examiner le chemin qui est pris aujourd’hui, et à examiner les pas qu’il faut faire pour avancer. Comprenons ce qui nous est demandé.

Rappelons-nous déjà que, dans notre diocèse, des chrétiens ont connu l’expérience d’un synode entre 2015 et 2017. Il s’agissait de s’ancrer dans le réel à l’écoute du Christ, et il s’agissait de nous porter joyeusement au cœur des frères et des sœurs, au cœur de tous les frères et les sœurs en humanité. Les synodes diocésains ne sont pas évidemment les seuls moments où s’éprouve le fait de marcher ensemble dans la Foi. Un peu partout, sans bruit, dans l’Eglise catholique comme dans les autres Eglises, des renouveaux sont en mouvement, des nouvelles manières de s’encourager et se porter dans la responsabilité allègent les fardeaux, des écoutes plus profondes de l’aspiration des autres mettent en marche ceux qui s’étaient trouvés arrêtés en cours de route.

Le Pape a donc décidé d’ouvrir pour l’Eglise universelle un synode qui s’achèvera en octobre 2023. Et il a décidé de commencer cette nouvelle étape synodale par nous, je veux dire, en partant des Eglises locales. Nous voici en situation de devoir faire un discernement, nous concrètement en diocèse : où et de quelle manière se trouvent des personnes qui cheminent ensemble et différentes les unes des autres ? Qu’apprenons-nous les uns des autres, et qui nous fait vivre davantage ? Apprenons-nous ensemble, et concrètement comment, à être transformés par la voix des exclus, et à être renouvelés par l’écoute de la Parole de Dieu ?
Une rencontre des « récits » d’expériences synodales, c’est-à-dire d’expériences heureuses d’ouverture les uns aux autres dans la mission de l’Eglise, début février 2022.

Le service de communication du diocèse donnera régulièrement des précisions sur ce chemin synodal et il recueillera les témoignages de ceux et de celles qui le voudront.

C’est une chance étonnante que d’être convoqués ensemble à prendre ce chemin de l’Eglise toujours en cours de transformation évangélique, et toujours en train de se tourner mieux vers l’horizon missionnaire.

Que Saint Jean Chrysostome fêté récemment nous y aide, lui qui disait que Eglise et synode étaient deux termes synonymes !

+ Benoît RIVIERE

Message de Noël 2021

aux habitants de Saône et Loire


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Conférence de Monseigneur Rivière pour les Bernardins,

décembre 2020

 

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  Parution de ''Simples conversations''

Ce 14 novembre, parait le nouveau livre "Simples conversations"
de Monseigneur Benoît RIVIERE et d'Anne JACQUEMOT
aux Editions Médiaspaul.


LIVRE SIMPLES CONVERSATIONS

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098 - Les Marguerites du Seigneur.

Publié le par Paroisse de la Nativité

Trois jeunes femmes prénommées Marguerite
sont appelées à une vocation religieuse et y
répondent passionnément par amour du
Christ, chacune à sa manière. Nous suivrons
donc ce « bouquet de Marguerites » depuis
l’enfance jusqu’à la mort en remarquant au
passage d’étranges coïncidences entre leurs
trois spiritualités.
Louis Antoine

Introduction :

Les voies impénétrables du Seigneur, certains diront le hasard a voulu que dans un laps de temps relativement court : un siècle, trois jeunes personnes prénommées Marguerite soient appelées à une vocation religieuse et y répondent passionnément par amour du Christ, chacune à sa manière.La première en date (1620/1700) Marguerite Bourgeoys religieuse au Canada. La deuxième (1647/1690) Marguerite-Marie Alacoque, en France religieuse cloîtrée. La troisième (1701/1771) Marguerite d’Youville fondatrice des Sœurs Grises au Québec.

Animées d’une même foi mais en suivant des chemins bien différents, ces trois religieuses ont laissé une trace indélébile dans la longue marche de la chrétienté et on rejoint la multitude de Saintes et Saints du Paradis.

Marguerite-Marie Alacoque, canonisée en 1920, est à l’origine de la diffusion populaire du culte au Sacré-cœur de Jésus.

Marguerite Bourgeois canonisée par Jean-Paul II en 1982. Première sainte du Canada.

Marguerite d’Youville a été canonisée par Jean-Paul II en1990. Elle est reconnue patronne des bénévoles des organisations caritatives. Première sainte d’origine canadienne.

La vie de ces saintes femmes se situe dans ce 17e siècle qualifié de grand siècle par les historiens en raison de l’importance de l’œuvre du roi Louis XIV « le grand ». Lorsque Marguerite Bourgeois vient au monde, la France est encore sous le règne de Louis XIII « le juste » qui meurt en 1643. Son fils Louis lui succède, il a neuf ans et règnera jusqu’à sa mort en 1715. A cette date, Marguerite d’Youville vient d’avoir quatorze ans et elle aide sa mère, veuve, aux travaux ménagers et c’est Louis XV qui autorisera plus tard sa communauté de religieuses. Ce siècle est marqué sur le plan religieux par le Jansénisme, « mouvement qui privilégiait l’initiative divine face à la liberté humaine s’opposant ainsi aux Jésuites qui accordaient à celle-ci un plus grand pouvoir. » Il est marqué aussi par l’influence de nombreuses personnalités religieuses comme François de Sales, Jeanne de Chantal, Marie de l’Incarnation, Vincent de Paul, Claude La Colombière entre autres Saints. Cette période correspond aussi à l’implantation des Français en « Nouvelle-France » à la suite de Jacques Cartier avec le chevalier de Maisonneuve qui fonde en 1634, en compagnie de Jeanne Mance, Ville-Marie qui deviendra plus tard Montréal.

Dans les pages qui suivent nous constaterons combien furent différentes les vies de ces « Marguerites » qui devaient leur prénom sans doute à Sainte Marguerite , jeune fille d’Antioche, martyre de la foi sous Dioclétien et connue en Orient sous le prénom de Marine. Ou bien à Sainte Marguerite d’Ecosse, mariée au roi Malcom III, qui se fit remarquer par sa piété et son grand amour pour les pauvres. (Le prénom Marguerite vient d’un mot grec margueritès qui veut dire perle.) Prédestination de ce prénom pour ces véritables perles fines que furent ces modèles de sainteté.

Nous avons la chance que toutes trois ont laissée des écrits autographes qui nous permettent de mieux saisir les réalités de l’époque. Le style en est parfois désuet et même pour Marguerite Bourgeoys rédigé en vieux français ce qui ajoute à son charme. Nous suivrons donc ce « bouquet de Marguerites » depuis l’enfance jusqu’à la mort en remarquant au passage d’étranges coïncidences entre leurs trois spiritualités.

http://marguerites.du.seigneur.over-blog.com

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131 - Les soeurs de l'Enfant Jésus.

Publié le par Paroisse de la Nativité

 

 

Origine et fondation de la Communauté

 

131 - Les soeurs de l'Enfant Jésus.

La Congrégation des sœurs de l’Enfant-Jésus de Chauffailles plonge ses racines dans trois siècles d’existence. Elle est comme une de ces graines qui, portées à maturité, se séparent de la plante-mère, tombent en bonne terre, et deviennent à leur tour un arbre.

La Congrégation est une branche de la Société des Dames de l’Instruction, fondée au Puy en Velay en 1667, par deux prêtres de St-Sulpice. La première pierre de cet édifice fut une humble et pieuse fille originaire du Puy et nommée Anne-Marie Martel. Ces Dames se livraient à l’éducation et à l’instruction de la jeunesse, à la suite d’un simple engagement.

Le 21 mai 1676, la Société des Dames de l’Instruction est érigée canoniquement en communauté diocésaine. L’année 1708 amène la fusion avec les Demoiselles de l’Enfant-Jésus. 1789 marque une année inoubliable dans les annales de la Société. La révolution passe en rafale sur la France balayant tout sur son passage, détruisant et saccageant les églises, incendiant les couvents et dispersant tous les religieux.

Les autorités civiles interdirent aux institutrices de regrouper les enfants, à la grande douleur de ces derniers et de la population. Force est donc aux Dames de revêtir l’habit séculier et d’œuvrer dans le secret. Trois seulement survivent à la bourrasque dont l’une d’entre elles, Mademoiselle de Sénicrose, qui sera restauratrice de la petite Société.

Le Puy en Velay

Le Puy en Velay

En 1846, pour répondre à une instante sollicitation venant du diocèse d’Autun, la supérieure du Puy envoie Reine Antier (soeur Augustine) avec cinq compagnes prendre la direction de l’école des filles, à Chauffailles.

Sœur Augustine se fait apprécier à Chauffailles par sa sagesse, la clairvoyance de son jugement, sa grande bonté, non moins que par sa riche expérience dans l’enseignement. Plusieurs jeunes filles viennent s’offrir pour faire partie de la Société. Un noviciat est donc ouvert près de l’école. Douze ans plus tard, la Maison de Chauffailles possédait un florissant noviciat et avait déjà fondé soixante-dix établissements répartis en cinq diocèses.

Dès 1857, l’évêque d’Autun fait les démarches nécessaires pour détacher la communauté de Chauffailles de celle du Puy. Les pourparlers durèrent deux ans. Quelle angoisse pour Mère Antier! C’est alors qu’elle part consulter le curé d’Ars qui la rassure en lui disant :« le bon Dieu vous veut à Chauffailles».

Le 14 septembre 1859, Mgr Bouange publia solennellement le décret d’érection de la communauté des Sœurs de l’Enfant-Jésus-de-Chauffailles. La communauté naissante comptait 14 novices et 78 religieuses professes ayant sœur Augustine comme chef de file.

En 1877, à la demande de Mgr Petitjean, Mère Augustine eut la joie ’envoyer le premier contingent de ses sœurs au Japon.

Mère Augustine mourut le 28 octobre 1883 âgée de 82 ans, après avoir travaillé à l’ouverture de 127 établissements. La congrégation comptait 356 religieuses professes,16 novices, 7 postulantes et 111 établissements.

Mère Augustine

Au début du siècle, c’est-à-dire en 1901-1902, les lois gouvernementales de la République française, avec l’événement au pouvoir du Président du Conseil des Ministres, Emile Combes, déclenchèrent une vive offensive contre les congrégations religieuses. Cette persécution déjà commencée en 1880, atteint son paroxysme à cette époque. La plupart des congrégations se voient refuser l’autorisation d’exister. Cent deux de nos écoles furent fermées dont 70 le même jour, et les sœurs furent expulsées de leurs établissements scolaires. C’est alors que plusieurs démarches furent tentées en vue de trouver un refuge à l’étranger.

Dès 1902, le Cardinal Perraud, évêque d’Autun, écrivait à Mgr Louis-Nazaire Bégin, archevêque de Québec, pour solliciter l’autorisation en faveur des Sœurs de l’Enfant-Jésus-de-Chauffailles, de s’établir au Canada et d’y ouvrir une maison d’éducation. (Document original conservé aux archives del’archevêché de Québec).

 

En 1912, la supérieure générale, à la demande de Mgr Gustave Blanche, évêque de la Côte Nord envoya 16 religieuses réparties à Sept-Iles, Rivière-du-Tonnerre, Pointe-aux-Esquimaux (Havre St-Pierre) et Natashquan. En 1917, voulant fonder un noviciat, elles quittèrent la Côte Nord pour s’établir à Rivière-du-Loup.

En 1947, Les soeurs de Saint Ludger au Québec, ont la joie de recevoir Mère Aline, supérieure générale.

Les soeurs de l'Enfant Jésus au Japon

Les sœurs Japonaises sont au nombre de deux cent soixante environ, donc près des deux tiers des sœurs de toute la Congrégation. Depuis les débuts, les sœurs ne cessent de proposer l’Évangile; elles l’ont vécue et le vivent toujours, s’occupant des enfants, des personnes handicapées, des pauvres, et leur générosité se traduit de tant d’autres façons. Leur esprit missionnaire est impressionnant. Elles ont ouvert des communautés dans l’île d’Amami-Oshima, une île du sud du Japon où les lépreux étaient très nombreux. Elles recueillaient les bébés dont la mère était atteinte de la lèpre afin de les protéger et elles en avaient parfois quinze dans leur maison. Puis elles ont fondé des orphelinats et sont allées et vont, comme d’autres sœurs de l’Enfant-Jésus dans le monde, là où personne ne va… Les sœurs tiennent encore quelques grandes écoles dans quelques villes du Japon.

Je ne terminerai pas avec le Japon sans vous dire que nos sœurs japonaises ont connu la bombe atomique et beaucoup en sont mortes, principalement à Nagasaki car là était le lieu de la Maison provinciale.

Sources : Congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles - de Rivière-du-Loup au Québec.

Sources : Congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus de Chauffailles - de Rivière-du-Loup au Québec.

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139 - Mr. le Curé Nicolas Lambert

Publié le par Paroisse de la Nativité

139 -  Mr. le Curé Nicolas Lambert

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007 -Les salles paroissiales.

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007 -Les salles paroissiales.

Les salles paroissiales nouvellement baptisées et bénies.

 

« Rendez-vous à 17 h à la salle paroissiale ! Pas la première, la deuxième... »

Bon, se dit le nouvel arrivant, il y a donc deux salles, où sont-elles, pourvu que je m'y retrouve …

 

Depuis ce dimanche 7 janvier 2024, fête de l'Epiphanie, plus de questions à se poser… A l'issue de la messe, le père Sulpis a baptisé les deux salles et les paroissiens présents ont pu y partager le verre de l'amitié. Le choix de l'EAP consultée pour l'attribution des noms s'est porté sur deux belles figures de Chauffailles : le père Nicolas Lambert d'une part, qui a favorisé au XIXème le développement de la ville et de la paroisse, et d'autre part la mère Reine Antier, supérieure de la congrégation des Sœurs de l'Enfant-Jésus, à l'élan missionnaire également (même époque).

Leur parcours étonnant est à découvrir ou redécouvrir : une notice biographique est affichée dans chacune des salles qui lui a été confiée. Loin d'appartenir au passé, Nicolas Lambert et Reine Antier peuvent êtres des modèles pour les chrétiens d'aujourd'hui.

007 -Les salles paroissiales.
007 -Les salles paroissiales.

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083 - Album 2023 ____________________________________

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- Images de la messe de ce dimanche 17 Octobre -

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081 - Album 2021 -

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24 Janvier 2021. 

 

e dimanche nous devions animer la messe avec 4 jeunes. Mais… la Covid nous a privés de deux jeunes, du chantre et du musicien ! Nous avons recruté un chantre pour l’ordinaire et nous avons animé nous-mêmes les autres chants. En fait, nous avons « fabriqué » des souvenirs et dépassé nos peurs, car nous étions ensemble et portés par la communauté.

L’équipe d’animateurs.

DIAPORAMA

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07 Février

Dimanche de la Santé. 

 

 

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28 Mars 2021

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Dimanche des Rameaux

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05 Avril 2021

Triduum Pascal

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082- Album 2022 -

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Messe de la rentrée d'Octobre

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Vigile Pascale 

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Prochain concert

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120 - Catéchèse & Groupe Credo

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Pour les enfants de 4 à 7 ans : Éveil  à la foi

 

Pour les enfants de CE2 – CM1 – CM2 : CATÉCHÈSE

 

Pour les jeunes de 6ème et 5ème : GROUPE CREDO

(Préparation Profession de foi)

 

 

Informations par mail à l'adresse suivante :

paroisse.nativite.kt@orange.fr

 

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On s'inscrit à la catéchèse à partir du CE2.

 

Deux années de catéchèse sont nécessaires avant la Première Communion.

Un enfant non baptisé peut participer à la catéchèse s'il le désire

La participation à la catéchèse et au groupe Credo implique la présence régulière à la messe qui est le regroupement des chrétiens pour célébrer le Jour du Seigneur .

Les catéchistes et animateurs du groupe Credo sont tous des bénévoles qui acceptent de donner leur temps pour la mission d'annoncer l’Évangile

 

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Pourquoi inscrire mon enfant au catéchisme ?

Le catéchisme est proposé aux enfants de 7 à 12 ans. C'est une démarche qui construit l'Homme, qui initie à la vie avec Jésus-Christ, qui aide à découvrir Dieu et à l'aimer.
Inscrire son enfant au catéchisme, c'est lui permettre de rencontrer Jésus et de découvrir qu'il est aimé de Dieu. C'est aussi lui donner des éléments de réflexion sur des questions qu'il se pose sur lui-même, sur le monde et sur Dieu.
Le catéchisme présente la foi de l'Eglise, sa cohérence, son intelligence, sa dynamique pour que chacun puisse exprimer sa propre foi chrétienne par des mots et des actes. C'est l'engagement progressif d'une personne qui chemine avec Dieu et son prochain.


« II s'agit d'apprendre en quelque sorte à cheminer avec le Christ, d'apprendre à s'émerveiller de tout ce qu'il représente pour notre existence, aujourd'hui comme toujours ; il s'agit de savoir accueillir l'amour de Dieu à travers tous les signes qu'il nous donne de lui-même ; il s'agit d'être inséré dans une communauté chrétienne et de découvrir, en elle et par elle, la nouveauté de l'Evangile. Voilà ce que veut être le catéchisme, ce qu'il veut permettre aux enfants. On ne va pas au catéchisme comme on va à la musique ou à la danse. La musique, la danse et bien d'autres choses enrichissent l'enfant dans sa manière de vivre mais ils ne lui font pas découvrir le sens profond de sa vie, ils ne l'éduquent pas dans sa liberté spirituelle. Et c'est bien ce que tant de personnes ressentent aujourd'hui comme un manque fondamental. »

Abbé Roger LAURENS, prêtre à Albi

Source et complément :

Conférence des évêques de France : http://www.catechisme.catholique.fr

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010 - Presbytère

Publié le par Paroisse de la Nativité

Monsieur l'abbé Bernard Sulpis- Curé de la Paroisse de la Nativité.

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Père Bernard Sulpis - Curé de la Paroisse

Contacts :

Mail : paroisse.nativite@orange.fr

Tél. : 03 85 26 02 92

Adresse postale: 

Paroisse de la Nativité

16 place de l'église 

71170 Chauffailles 

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Le Secrétariat Paroissial

est ouvert le jeudi au presbytère de Chauffailles de 15h00 à 18h00 heures pour toutes vos demandes et  pour les intentions de messes.

 Ce service de proximité pour toute la grande paroisse de la Nativité * est à votre disposition pour faire le lien avec le Père Bernard Sulpis curé de la paroisse, pour recevoir les demandes de documents dont vous pourriez avoir besoin ( certificat de baptême, de confirmation ....)

Le secrétariat enregistre les inscriptions de baptême, de mariage et à cette occasion, vous est donnée toute information quant aux modalités , comme le délai demandé entre l'inscription et la célébration du sacrement, les documents à fournir, les dates de préparation avec les équipes concernées. 

Nous vous accueillerons avec grand plaisir aux permanences du Jeudi ou bien vous pouvez nous joindre par téléphone au 03 85 26 02 92
ou par mail à : paroisse.nativité@orange.fr

Nous invitons également les internautes à visiter le site Internet de la Paroisse de la Nativité du Seigneur 

010 - Presbytère

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017 / Intentions de messes _________________________

Publié le par Paroisse de la Nativité

- Pourquoi, pour qui, faire célébrer une messe ?

Toute messe est célébrée pour l’Église et le monde entier. A la demande des fidèles, le prêtre peut ajouter une intention particulière, confier un défunt ou un vivant, un malade, une personne en difficulté, un anniversaire, la venue d'un enfant, une action de grâce pour des noces d'or, un jeune couple, etc... L'offrande qui accompagne cette intention participe à la vie matérielle  des prêtres du diocèse et concrétise l'acte spirituel par le lequel le fidèle s'associe à l'offrande du Christ.

INFOS IMPORTANTES CONCERNANT LES INTENTIONS DE MESSE POUR LES DEFUNTS

Aucune intention de messe n’est prise ni par téléphone, ni par internet. Par contre, vous pouvez déposer dans la boite aux lettres du presbytère de Chauffailles (à droite de la porte d’entrée), votre enveloppe avec l’intention de messe (intention ou/et nom et prénom du défunt, date choisie, coordonnées pour vous joindre si besoin et l'offrande pour l’Église d'un montant de 18 euros, chèque à libeller à l'ordre de la Paroisse de la Nativité). L'intention doit être remise à la paroisse au plus tard le mercredi précédant le dimanche choisi pour son annonce. Ainsi le travail des bénévoles en charge de l'accueil en sera facilité et les demandes reçues seront dites le dimanche suivant.

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Adresse du secrétariat de la paroisse : 

Paroisse de la Nativité 

16 place de l'église 

71170 Chauffailles.

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62898 visites depuis Avril 2013 ......

Publié le par Paroisse de la Nativité

Statistiques au 05 Juin 2023

Depuis Avril 2013, date de la création du site de la paroisse de la Nativité de Chauffailles 

 

62898 Visites

 

 

Première image en Avril 2013

Que sont ils devenus ?

Ils ont 10 ans de plus .... Profession de Foi 2013 (Voir album page 073)

Ils ont 10 ans de plus .... Profession de Foi 2013 (Voir album page 073)

Premières Communions en 2014  (Voir album page 074)

Premières Communions en 2014 (Voir album page 074)

Premières communions en 2015.

Album photo âge 075

Profession de Foi 2015.

Album photo page 075

Profession de Foi 2016  (Voir album page 076)

Profession de Foi 2016 (Voir album page 076)

Profession de Foi 2017 (Voir album page 077)

Profession de Foi 2017 (Voir album page 077)

Professions de Foi 2018  (Voir album page 078)

Professions de Foi 2018 (Voir album page 078)

Profession de Foi 2019. 

Album photos page 079

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035 - Diocèse d'Autun

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Monseigneur Benoît RIVIERE -

Evêque d'Autun - Chalon et Macon.

Père Grégoire DROUOT, Vicaire général

Evêché
1, place Cardinal-Perraud
71407 Autun Cedex
Tel : 03 85 86 97 30
Fax : 03 85 86 97 31

http://www.autun.catholique.fr

De nombreuses personnes n’attendent rien de l’Église, et considèrent que ce qu’elle croit n’a aucun sens. Tout au plus la considèrent-elles comme une gardienne d’un patrimoine que la mémoire collective se doit de respecter. « On l’accueillera avec cette bienveillance qu’on a pour les débris historiques », disait Renan !

Ce qu’elle croit et qu’elle veut traduire par ses actes, c’est un événement qui retourne le cours habituel des choses : non plus la vie mortelle puis la grande énigme d’un au-delà vaguement espéré ! Mais une vie venant en ce monde pour mettre la mort spirituelle (et un jour la mort corporelle) derrière et non plus devant ! En la personne du Christ, nous trouvons la vie véritable en laquelle tous nous devenons authentiquement frères les uns des autres.

En lui le Christ, les questions inhérentes à la condition humaine blessée par la mort et par le mal, s’éclairent et ne sont plus des impasses angoissantes : qui libérera les hommes de la peur fondamentale de rater leur propre accomplissement ? Quelles transformations permettront de redresser les mauvaises orientations tant économiques, politiques que spirituelles ? D’où vient l’élan du cœur humain pour le beau, le vrai, le bon ? Et qui sera l’ouvreur d’une réconciliation entre les peuples et entre des membres d’une famille ?

Pour les proches de Jésus, la mort infamante et cruelle de Celui qu’ils avaient suivi et en qui ils avaient cru, signait la fin d’un heureux compagnonnage avec Lui. Et après ce qui pouvait apparaître comme une suprême injustice, il n’y avait plus guère d’espérance, sinon de s’en prendre à Dieu lui-même ou aux institutions humaines, histoire de ne pas s’enfermer dans une triste solitude ! Entendre que Jésus n’était pas resté toujours dans la nuit de la mort, entendre que certains l’avaient vu et qu’ils étaient devenus eux-mêmes témoins de sa résurrection, cela commençait à changer profondément l’orientation de leur propre existence : une nouvelle naissance en quelque sorte !

Notre société tellement déchirée et anxieuse, tellement en souffrance, ne garde-t-elle pas finalement au fond d’elle-même, ce désir de renaître à une vie meilleure, dès à présent ? Et si nous étions tous concernés par le message porté par des femmes au matin de la résurrection du Christ : en vérité, Il est ressuscité, Il nous précède dans les lieux-carrefours du monde, Il nous donne Son Esprit pour que nous passions de la nuit du doute et de la mort, à la clarté d’une vie véritable que Dieu offre au monde.

Joyeuse fête de Pâques !

+ Benoît RIVIERE

Evêque d’Autun, Chalon, Mâcon

 

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014 - Le Baptême.

Publié le par Paroisse de la Nativité

Inscription au Baptême : Tous les Jeudis de 15h à 18 h.

Prévoir trois mois pour le temps de préparation

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Préparation au Baptême

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Les baptêmes :

Ils sont célébrés les dimanches après les messes dominicales, en l’église de Chauffailles (vers 12 h 15). On peut être baptisé à tout âge, mais la préparation n’est pas la même à tout âge.

Pour le baptême des enfants qui ont quelques mois, la préparation se fait sur 3 mois minimum et la date du baptême est prise en concertation avec la famille et la paroisse de la Nativité.

Pour les enfants qui vont déjà en maternelle, un éveil à la foi est indispensable pour l’enfant et il ne peut pas être baptisé comme un tout petit. On prendra donc le temps, sur quelques mois de préparer l’enfant à cet évènement important de sa vie.

Pour les enfants qui sont entrés à l’école primaire, une première catéchèse sera envisagée en concertation avec les parents, afin que l’enfant comprenne ce qu’il va vivre. Les enfants à partir de 8 ans (CE2) sont invités dès leur inscription au baptême à s’inscrire également au catéchisme paroissial pour les accompagner vers leur baptême (prévoir 2 ans de catéchèse).

Pour un adolescent et un adulte, la préparation se prévoit en concertation avec le curé de la paroisse.

Pour toutes demandes de baptême, n’hésitez pas à contacter la paroisse et à venir discuter avec le prêtre.

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014 - Le Baptême.

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