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Dimanche 29 Mars 2020

Publié le par Paroisse de la Nativité

Cinquième dimanche de Carême

Résurrection de Lazare- Maurice Denis 1870 - 1943

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11,1-45.

En ce temps-là,
il y avait quelqu'un de malade, Lazare, de Béthanie,
le village de Marie et de Marthe, sa sœur.
Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur
et lui essuya les pieds avec ses cheveux.
C’était son frère Lazare qui était malade.
Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort,
elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples : « Revenons en Judée. »
Les disciples lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs,
là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? »
Jésus répondit :
« N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ?
Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas,
parce qu’il voit la lumière de ce monde ;
mais celui qui marche pendant la nuit trébuche,
parce que la lumière n’est pas en lui. »
Après ces paroles, il ajouta :
« Lazare, notre ami, s’est endormi ;
mais je vais aller le tirer de ce sommeil. »
Les disciples lui dirent alors :
« Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. »
Jésus avait parlé de la mort ;
eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil.
Alors il leur dit ouvertement : « Lazare est mort,
et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous,
pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), dit aux autres
disciples : « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! »
À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau
depuis quatre jours déjà.
Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance
de quinze stades (c’est-à-dire une demi-heure de marche environ)
– beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie
au sujet de leur frère.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit : « Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? »
Elle répondit : « Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. »
Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas :
« Le Maître est là, il t’appelle. »
Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus.
Il n’était pas encore entré dans le village,
mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré.
Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient,
la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ;
ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer.
Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus.
Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit :
« Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
Quand il vit qu’elle pleurait,
et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi,
Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda : « Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent : « Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient : « Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit : « Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit : « Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte : « Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui.

 

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Mercredi 25 Mars 2020

Publié le par Paroisse de la Nativité

CE QUI SUIT S’ADRESSE MAINTENANT AUX CATHOLIQUES.

Mercredi 25 mars, nous fêterons l’Annonciation du Seigneur. Elle eut lieu à Nazareth, chez une jeune fille, Marie. Dans sa maison, le Ciel rencontre la terre ; dans sa maison, le salut du monde est conçu ; dans sa maison, une joie nouvelle apparaît, la joie de l’Évangile, une joie pour le monde : « Car rien n’est impossible à Dieu » (Luc 1, 37). Cette année, sans l’avoir voulu, nous fêterons l’Annonciation, confinés, dans nos maisons ! Pouvons-nous célébrer cette fête plus en vérité, plus intensément, plus en communion? Quand les cloches sonneront, le 25 mars, à 19h30, que chaque disciple de Jésus, dans sa maison, ouvre sa Bible (ou son ordinateur) et lise, seul ou en famille, le récit de l’Annonciation, dans l’Évangile selon saint Luc, chapitre 1, versets 26 à 38. Et qu’au même moment chaque maison allume une ou plusieurs bougies, à sa fenêtre, pour dire son espérance et conforter celle de ses voisins.

Solennité de l'annonciation du Seigneur

L'Annonciation de San Giovanni Valdarno de Fra Angelico,  

        Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,26-38.

 
 
En ce temps-là,
l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu
dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, 

à une jeune fille vierge, accordée en mariage à
un homme de la maison de David, appelé Joseph ;
et le nom de la jeune fille était Marie.

L’ange entra chez elle et dit :
« Je te salue, Comblée-de-grâce,
le Seigneur est avec toi. »

À cette parole, elle fut toute bouleversée, et
elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation.

L’ange lui dit alors :
« Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu.

Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ;
tu lui donneras le nom de Jésus.

Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ;
le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ;

il régnera pour toujours sur la maison de Jacob,
et son règne n’aura pas de fin. »

Marie dit à l’ange :
« Comment cela va-t-il se faire
puisque je ne connais pas d’homme ? »

L’ange lui répondit :
« L’Esprit Saint viendra sur toi,
et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre ;
c’est pourquoi celui qui va naître sera saint,
il sera appelé Fils de Dieu.

Or voici que, dans sa vieillesse,
Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils
et en est à son sixième mois, alors qu’on l’appelait
la femme stérile.

Car rien n’est impossible à Dieu. »
Marie dit alors :
« Voici la servante du Seigneur ;
que tout m’advienne selon ta parole. »
Alors l’ange la quitta.
 
 

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dimanche 22 Mars 2020.

Publié le par Paroisse de la Nativité

Quatrième dimanche de Carême (Laetare)


 

L'aveugle né : Cathédrale de Chartres 

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 9,1-41.
 

En ce temps-là, en sortant du Temple,
Jésus vit sur son passage un homme aveugle de naissance.
Il cracha à terre et, avec la salive, il fit de la boue ;
puis il appliqua la boue sur les yeux de l’aveugle, et lui dit :
« Va te laver à la piscine de Siloé » – ce nom se traduit : Envoyé.
L’aveugle y alla donc, et il se lava ; quand il revint, il voyait.
Ses voisins, et ceux qui l’avaient observé auparavant dirent alors :
« N’est-ce pas celui qui se tenait là pour mendier ? »
Les uns disaient : « C’est lui. »
Les autres disaient : « Pas du tout, c’est quelqu’un qui lui ressemble. »
Mais lui disait : « C’est bien moi. »
On l’amène aux pharisiens, lui, l’ancien aveugle.
Or, c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue
et lui avait ouvert les yeux.
À leur tour, les pharisiens lui demandaient comment il pouvait voir.
Il leur répondit :
« Il m’a mis de la boue sur les yeux, je me suis lavé, et je vois. »
Parmi les pharisiens, certains disaient : « Cet homme-là n’est pas
de Dieu, puisqu’il n’observe pas le repos du sabbat. »
D’autres disaient :
« Comment un homme pécheur peut-il accomplir des signes pareils ? »
Ainsi donc ils étaient divisés.
Alors ils s’adressent de nouveau à l’aveugle :
« Et toi, que dis-tu de lui, puisqu’il t’a ouvert les yeux ? »
Il dit : « C’est un prophète. »
Ils répliquèrent : « Tu es tout entier dans le péché depuis ta naissance,
et tu nous fais la leçon ? » Et ils le jetèrent dehors.
Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors. Il le retrouva et lui dit :
« Crois-tu au Fils de l’homme ? »
Il répondit : « Et qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui ? »
Jésus lui dit : « Tu le vois, et c’est lui qui te parle. »
Il dit : « Je crois, Seigneur ! » Et il se prosterna devant lui.

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Communiqué de Mgr Rivière - 17 mars

Publié le par Paroisse de la Nativité

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Dimanche 15 Mars 2020.

Publié le par Paroisse de la Nativité

Troisième dimanche de Carême


Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 4,5-42.

En ce temps-là,
Jésus arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar,
près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph.
Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué par la route,
s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi.
Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau.
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. »
En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions.
La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire,
à moi, une Samaritaine ? »
– En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains.
Jésus lui répondit :
« Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit :
“Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé,
et il t’aurait donné de l’eau vive. »
Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond.
D’où as-tu donc cette eau vive ?
Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits,
et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ;
mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif
et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant
pour la vie éternelle. »
La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau,
que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Jésus lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. »
La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. »
Jésus reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari :
des maris, tu en as eu cinq,
et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. »
La femme lui dit : « Seigneur, je vois que tu es un prophète !...
Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous,
les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. »
Jésus lui dit : « Femme, crois-moi : l’heure vient où vous n’irez plus
ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père.
Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons
ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs.
Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs
adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que
recherche le Père.
Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité
qu’ils doivent l’adorer. »
La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ.
Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. »
Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
À ce moment-là, ses disciples arrivèrent ;
ils étaient surpris de le voir parler avec une femme.
Pourtant, aucun ne lui dit : « Que cherches-tu ? » ou bien :
« Pourquoi parles-tu avec elle ? »
La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez
voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Christ ? »
Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers lui.
Entre-temps, les disciples l’appelaient : « Rabbi, viens manger. »
Mais il répondit : « Pour moi, j’ai de quoi manger : c’est une nourriture
que vous ne connaissez pas. »
Les disciples se disaient entre eux :
« Quelqu’un lui aurait-il apporté à manger ? »
Jésus leur dit :
« Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé
et d’accomplir son œuvre.
Ne dites-vous pas : “Encore quatre mois et ce sera la moisson” ?
Et moi, je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés
pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire :
il récolte du fruit pour la vie éternelle, si bien que le semeur se réjouit
en même temps que le moissonneur.
Il est bien vrai, le dicton : “L’un sème, l’autre moissonne.”
Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ;
d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en Jésus,
à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage :
« Il m’a dit tout ce que j’ai fait. »
Lorsqu’ils arrivèrent auprès de lui, ils l’invitèrent à demeurer chez eux.
Il y demeura deux jours.
Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole
à lui, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous
as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous l’avons entendu, et nous
savons que c’est vraiment lui le Sauveur du monde. »

 

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Dimanche 08 Mars 2020

Publié le par Paroisse de la Nativité

2ème dimanche de Carême

Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 17,1-9.

La Transfiguration 
 

En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena
à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;
son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs
comme la lumière.
Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus :
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici !
Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi,
une pour Moïse, et une pour Élie. » 
Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre,
et voici que, de la nuée, une voix disait :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! »
Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre
et furent saisis d’une grande crainte.
Jésus s’approcha, les toucha et leur dit :
« Relevez-vous et soyez sans crainte ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. 
En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre :
« Ne parlez de cette vision à personne,
avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

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